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JBL Olympus S8R C50
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- Membre confirmé
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- Enregistré le : mer. 30 mars 2016 23:02
JBL Olympus S8R C50
A la demande de plusieurs, je démarre cette présentation de l'Olympus C50, version équipée S8R.
La littérature très abondante sur JBL, très facilement disponible notamment sur le site audio heritage, décrit dans de nombreux catalogues à partir de 1960 cette enceinte mythique. Je joins une vue générale pour la présentation, vue montrant un détail intéressant: la symétrie de montage des HP, pour une image stéréophonique plus stable.
Je vais aller dans le sens de l'assemblage, c'est à dire présenter d'abord ses composants, en séquence, et enfin l'enceinte résultant de cette association/
Le système S8R se compose de :
-HP basse -bas médium LE 15A
-passif PR15.
-Moteur de Médium 375
-ensemble trompe-lentille HL93
-Tweeter 075
-filtre grave – medium LX 5 coupant (théoriquement) à 500Hz
-filtre médium aigu N7000 coupant (théoriquement) à 7000Hz
Observons le LE15A. Cette dénomination correspond à la liste « Hifi ou home de JBL. Il existe en 8 ou 16 ohms, de caractéristiques un peu différentes. Il a un équivalent dans la liste professionnelle, le 2215, qui est A en 8 ohms et B en 16 ohms.
38 cm, Aimant Alnico, membrane en pulpe pressée épaisse, spider en polymère , suspension blanche en Lanseloy (pour les premiers), son poids est de 11Kg. Un magnifique haut parleur.
Un détail essentiel, en général peu décrit: sa bobine de taille respectable de 10 cm, est courte, sur noyau ventilé et se meut dans un entrefer extra-large :15mm, taille rarement atteinte par d'autres HP. Ca le distingue de son voisin le 136A qui a au contraire une bobine longue vibrant dans un entrefer mince. Quelle est la conséquence : la réduction du poids de l'équipage mobile car une bobine de 7mm d'épaisseur est beaucoup moins lourde qu'une bobine de 19mm.
Je joins des photos pour montrer la différence et la comparaison avec l'Altec 416, dont la bobine est encore plus mince. Plus de détails sur ces deux modes de conception sont donnés par Jean Hiraga dans son livre « Les haut-parleurs », lequel relevait que les haut parleurs à entrefers larges sont plus onéreux à fabriquer que les autres.
Songez que la bobine étant très « a l'étroit » dans cet entrefer si profond, le moindre effet de balancier conduit au frottement, et le montage industriel de la membrane ne peut pas être fait à cadence rapide sous peine de rejets importants pour cause de frottements.
Le rendement (mesures européennes) est de 95db.
Sa résonance nominale est aussi basse que 20Hz, quand il est neuf, mais une mesure faite après 10ans montre que l'assouplissement de l'équipage mobile lui a fait perdre encore 4hz avec un Fs de 16Hz !
Je joins le tableau Thiele et Small.
Son flux d'induction maximal atteint 450000 Maxwells, ce que JBL présente avec beaucoup de fierté.
C'est un haut parleur donnant des résultats époustouflants dans une enceinte close de 400L. Dans l'Olympus le volume « utile » est à peu près de 154l, ce qui n'a pas beaucoup de signification en soi puisqu'il est monté avec un passif de 38cm.
JBL n'a fait qu'un seul passif de 38cm, le PR15, mais ce passif est réglé différemment dans les enceintes qui l'utilisent : l'Olympus, et la L220.
Le LE15 A a un presque homonyme, le LE15B, qui lui ressemble visuellement, à la suspension petits plis près, mais qui n'a absolument rien à voir. Beaucoup plus léger, bien que résonant très bas, de rendement 99db, et montant naturellement plus haut, il n'a à ma connaissance été monté qu'une seule fois par JBL : dans la L200 première version.
Haut parleur remarquable, à mon avis bien meilleur que le LE 15A et assez difficile à trouver en bon état. Il n'existe qu'en 4 ohms (????) et ses TetS sont très différents bien que possédant exactement le même aimant/entrefer.
Disons enfin que l'Olympus n'a utilisé que le LE15A mais que JBL pouvait sur demande spéciale monter un 8 ohms ou un 16 ohms.
Le grave de l'Olympus est subjectivement assez bas (pour un si petit volume) mais un peu lourd, cotonneux, en raison du passif. C'est une écoute qui reste globalement agréable mais on ne « décortique » pas aussi bien une contrebasse acoustique qu'avec un 515.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Next one : le Médium.
Jérôme
- iridium77
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Re: Présentation de l'Olympus C50
Superbe présentation !
J'aime bien les enceintes avec passifs, elles sont très agréables sur la musique moderne un peu électro. Je trouve aussi que le grave, plus qu'avec d'autres enceintes, est très sensible à l'ampli, et elles aiment bien les watts... Tu les écoutes avec quoi ?
J'aime bien les enceintes avec passifs, elles sont très agréables sur la musique moderne un peu électro. Je trouve aussi que le grave, plus qu'avec d'autres enceintes, est très sensible à l'ampli, et elles aiment bien les watts... Tu les écoutes avec quoi ?
- Klemp
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Re: JBL Olympus C50
Merci Jérome
Les jeunes amateurs de ce forum ne s' en rendent peut-être pas compte, mais ces haut-parleurs représentent une pièce d' anthologie de l' histoire de l' audio ..
C' est le sommet de ce que l' on pouvait se procurer dans les années 60 car ces modèles ne furent remplacés que par les versions professionnelles 4320 à 4350 vers le milieu des années 70.
Il faut avoir écouté ces Olympus pour prendre conscience des possibilités des chambres de compression directement issues des premières réalisations Américaines pour le cinéma.
A niveau d' écoute domestique, le taux de distorsion de ces chambres de compression est à peine mesurable ... plus bas que beaucoup d' amplificateurs à transistors. Aucun autre type de haut-parleur ne fait cela et inutile de vous dire que ça s' entend !.
Je te laisse continuer Jérome

Les jeunes amateurs de ce forum ne s' en rendent peut-être pas compte, mais ces haut-parleurs représentent une pièce d' anthologie de l' histoire de l' audio ..
C' est le sommet de ce que l' on pouvait se procurer dans les années 60 car ces modèles ne furent remplacés que par les versions professionnelles 4320 à 4350 vers le milieu des années 70.
Il faut avoir écouté ces Olympus pour prendre conscience des possibilités des chambres de compression directement issues des premières réalisations Américaines pour le cinéma.
A niveau d' écoute domestique, le taux de distorsion de ces chambres de compression est à peine mesurable ... plus bas que beaucoup d' amplificateurs à transistors. Aucun autre type de haut-parleur ne fait cela et inutile de vous dire que ça s' entend !.
Je te laisse continuer Jérome
Jean
- hoplat
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Re: JBL Olympus C50
Qu'elle présentation!!! merci
Très intéressant les commentaires sur les différents entrefers et bobines, le volume reste raisonnable compte tenu du résultat d'après les docs.
On a hâte de lire la suite.
JL

Très intéressant les commentaires sur les différents entrefers et bobines, le volume reste raisonnable compte tenu du résultat d'après les docs.
On a hâte de lire la suite.
JL
SONY addict-j'assume
Le bonheur n’existe pas. En conséquence, il ne nous reste qu’à essayer d’être heureux sans JL
Sans la musique la vie serait une erreur Fred N
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- Bertrand
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Re: JBL Olympus C50
Superbes pièces, merci beaucoup 

Un tourne disque, des tubes et du haut rendement, et quand je serai grand, j'aurai une TD224 pour écouter des opéras de Wagner en 78trs... 
Ne le répétez pas, mais j'ai aussi des rogers ls3/5a

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- pa@pa74
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Re: JBL Olympus C50
De très belles enceintes avec un fort potentiel. 

Claude
Le prix s'oublie, la qualité reste... ( Michel Audiard "Les Tontons flingueurs" )
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- VENANCE
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Re: JBL Olympus C50
Très intéressé par cette présentation d'enceintes rares pour une marque que j'adore, la suite .....vite.... 

VENANCE
Music was my first love...and it will be my last.
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- SidSmith
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Re: JBL Olympus C50
Enceinte très intéressante. Bravo ! Voici ce que j'ai trouvé sur le sujet :
L'enceinte a été lancé courant 1961.
Banc d'essai paru dans Audio en juin 1964
L'enceinte a été lancé courant 1961.
Banc d'essai paru dans Audio en juin 1964
Keep it simple, stupid!
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- Enregistré le : mer. 30 mars 2016 23:02
Re: JBL Olympus C50
La section médium de l'Olympus C50 : Le moteur JBL 375 et l'ensemble trompe lentille HL93
On peut dire sans beaucoup se tromper que JBL a réalisé les plus massives chambre de compression de l'industrie audio, quelques rares réalisations artisanales et confidentielles mis à part.
La chambre qui a le plus impressionné lors de sa mise sur le marché est la 375, en raison de la période de sortie très ancienne, 1956, et de son unicité (dans ces dimensions) à cette époque.JBL voulait faire « mieux » ou « plus grand » et a réussi son coup.
Au même moment , les tenants de « l'école Kato », (ingénieur japonais ayant œuvré entre 1945 et 1960) ont au Japon réalisé des pièces magnifiques, ces fabrications artisanales s'étalant jusqu'à aujourd'hui, et vendues par les firmes comme Onken, Ale , Goto ou plus récemment TAD. Il faudra un jour faire un fil la dessus. Hé Jean......
On baignait à cette époque dans les tentations du gigantisme, que ce soit pour les moteurs ( la ALE D1250 pesant 26 Kg) et les diamètres de bobines expérimentaux atteignant 15cm, ou que ce soit pour les trompes pouvant mesurer jusqu'à 10m de long et pouvant descendre à une trentaine de Hz!
Mais revenons à la 375, elle est de couleur noire, constituée d'un moteur magnétique en Alnico de 10,8 Kg, pèse elle-même 11,3Kg possède un diaphragme en alu de 10cm, embouti pour former une suspension demi-rouleau, et une bobine mobile en alu bobinée sur champ. Elle a une impédance de 16Ohms. Sa bande passante nominale est 500-12K, son rendement est de 118db, 1m, 1W. Ici encore il y a de nombreuses vues sur le net.
Sa pièce de phase est en laiton, à fentes circulaires, héritée de l'ancêtre, la WE 555W, pas en polymère comme sur la 2441, et elle dispose d'une gorge de 4cm pour monter avec des trompes spécifiques.
La 375 a donné naissance dans les 3 décennies qui ont suivi à toute une dynastie de moteurs JBL, parfois en ferrite, parfois en Alnico.
Ainsi, les plus importantes (de diamètre identique) :
2440, version professionnelle, grise, de caractéristiques identiques,
2482, version professionnelle avec membrane en tissus bakelisé, 300 – 6K, réservée au public-address, mais marche très bien en hifi, je l'ai essayée.
2441, avec suspension alu dite « pointes de diamant » pour gagner dans l'aigu
2445, équipage mobile en titane et moteur ferrite.
Je lui connais une copie vraiment très proche, de la firme espagnole DAS, et de performances presque identiques.
Je vous ai joint quelques vues de diaphragmes de 375, 2441, et aussi de quelques originalités comme la fameuse Vitavox de 7,5 cm qui fait bande à part avec sa suspension mylar rapportée.
A noter que Radian fait aussi un diaphragme de 10cm en alu avec suspension rapportée en mylar plate. Elle peut s'utiliser sur les moteurs JBL.
Une telle membrane doit être obligatoirement centrée avec une précision d'horloger. C'est le rôle des picots de centrage qui, attention!, diffèrent selon les modèles de diaphragmes.
Pourquoi pas plus gros que la 375 ? Et bien au dessus de ces dimensions déjà gigantesques, les difficultés de positionnement et d'usinage sont telles que ça n'a plus d'intérêt. Il faut avoir à l'esprit que ces membranes ne sont séparées que de quelques microns de la pièce de phase ! S'il y a contact, le son devient alors aussitôt....insupportable ! Si on veut plus de puissance, on en met deux, ce qu'a toujours fait Altec avec ses 288C.
La linéarité de ce moteur est excellente. A titre d'exemple voici une mesure du 2441 chargé avec un pavillen JF Guigue en pierre, réputé très neutre, mesure que je n'ai malheureusement pas pu faire avec les 375, car je ne les avais pas encore.
Vous verrez une courbe impressionnante. D'accord, la courbe, c'est pas tout, mais quand on part de HP avec des performances de cette sorte, je vous garantie que ça simplifie la mise au point. Je rejoins en cela parfaitement l'opinion de Jean présentée dans un autre fil. Mais il est vrai que cela ne fait pas tout.
La 375 dans l'Olympus ?
En réalité le HL 93 n'est pas un pavillon, juste une amorce pour......tout simplement permettre l'accrochage d'un tel monstre sur le baffle.
Ah, il faut parler du baffle, extrêmement important dans le rendu sonore global de l'enceinte utilisant une compression. A vrai dire je ne sais pas bien pourquoi.
Sur l'Oympus il est au centre, décalé vers le haut. C'est bien. La lentille qui l'accompagne est o-bli-ga-toire. Sans lentille le son est à la fois trop directif et trop projeté. Il vous arrive à la figure. Cette dispersion de l'énergie est incontournable. Si on n'y prend pas garde, les fréquences mediums, extrêmement rapides du fait de l'énergie du moteur, donnent une écoute très fatigante et peu spacialisée. La fusion avec le bas-médium venant du grave ne se fait plus bien. On perd beaucoup de choses.
Les fréquences utiles du 375 dans l'Olympus sont 500 – 7000 hz. Les filtres ont l'état de la technologie de l'époque. Aujourd'hui, on ferait différemment. Il n'en reste pas moins que le résultat est la. Le médium est très présent, et très dynamique, peut êtr un peu trop « Studio » si vous voyez.
Etait-ce nécessaire de mettre un 375 ? Mon opinion est que probablement non. A mon avis le 2420/LE85 avec une trompe suffisamment longue et recourbée aurait convenu. J'ai toujours une caisse expérimentale d'Olympus dans ma cave pour faire cet essai un jour....mais j'ai la flemme.
Mais JBL, après la sortie du Paragon, ne voulait probablement pas de compromis.
Vous ne verrez pas de photo de mes membranes, car elles sont scellées. A cette époque JBL testait individuellement les moteurs, pour les raisons dites plus haut, et labellisait les meilleurs résultats en scellant les moteurs à la cire. On n'a donc pas intérêt à abîmer ce travail pour « voir ce qu'il y a dedans... »
Une fois encore j'ai été super long. Désolé. Il y a encore beaucoup à dire.....
Next one : Aigu, filtre et charge.
Jérôme
Pour répondre à Iridum je précise qu'elle sont utilisées avec Un MC Intosh 7270 et C504.
On peut dire sans beaucoup se tromper que JBL a réalisé les plus massives chambre de compression de l'industrie audio, quelques rares réalisations artisanales et confidentielles mis à part.
La chambre qui a le plus impressionné lors de sa mise sur le marché est la 375, en raison de la période de sortie très ancienne, 1956, et de son unicité (dans ces dimensions) à cette époque.JBL voulait faire « mieux » ou « plus grand » et a réussi son coup.
Au même moment , les tenants de « l'école Kato », (ingénieur japonais ayant œuvré entre 1945 et 1960) ont au Japon réalisé des pièces magnifiques, ces fabrications artisanales s'étalant jusqu'à aujourd'hui, et vendues par les firmes comme Onken, Ale , Goto ou plus récemment TAD. Il faudra un jour faire un fil la dessus. Hé Jean......
On baignait à cette époque dans les tentations du gigantisme, que ce soit pour les moteurs ( la ALE D1250 pesant 26 Kg) et les diamètres de bobines expérimentaux atteignant 15cm, ou que ce soit pour les trompes pouvant mesurer jusqu'à 10m de long et pouvant descendre à une trentaine de Hz!
Mais revenons à la 375, elle est de couleur noire, constituée d'un moteur magnétique en Alnico de 10,8 Kg, pèse elle-même 11,3Kg possède un diaphragme en alu de 10cm, embouti pour former une suspension demi-rouleau, et une bobine mobile en alu bobinée sur champ. Elle a une impédance de 16Ohms. Sa bande passante nominale est 500-12K, son rendement est de 118db, 1m, 1W. Ici encore il y a de nombreuses vues sur le net.
Sa pièce de phase est en laiton, à fentes circulaires, héritée de l'ancêtre, la WE 555W, pas en polymère comme sur la 2441, et elle dispose d'une gorge de 4cm pour monter avec des trompes spécifiques.
La 375 a donné naissance dans les 3 décennies qui ont suivi à toute une dynastie de moteurs JBL, parfois en ferrite, parfois en Alnico.
Ainsi, les plus importantes (de diamètre identique) :
2440, version professionnelle, grise, de caractéristiques identiques,
2482, version professionnelle avec membrane en tissus bakelisé, 300 – 6K, réservée au public-address, mais marche très bien en hifi, je l'ai essayée.
2441, avec suspension alu dite « pointes de diamant » pour gagner dans l'aigu
2445, équipage mobile en titane et moteur ferrite.
Je lui connais une copie vraiment très proche, de la firme espagnole DAS, et de performances presque identiques.
Je vous ai joint quelques vues de diaphragmes de 375, 2441, et aussi de quelques originalités comme la fameuse Vitavox de 7,5 cm qui fait bande à part avec sa suspension mylar rapportée.
A noter que Radian fait aussi un diaphragme de 10cm en alu avec suspension rapportée en mylar plate. Elle peut s'utiliser sur les moteurs JBL.
Une telle membrane doit être obligatoirement centrée avec une précision d'horloger. C'est le rôle des picots de centrage qui, attention!, diffèrent selon les modèles de diaphragmes.
Pourquoi pas plus gros que la 375 ? Et bien au dessus de ces dimensions déjà gigantesques, les difficultés de positionnement et d'usinage sont telles que ça n'a plus d'intérêt. Il faut avoir à l'esprit que ces membranes ne sont séparées que de quelques microns de la pièce de phase ! S'il y a contact, le son devient alors aussitôt....insupportable ! Si on veut plus de puissance, on en met deux, ce qu'a toujours fait Altec avec ses 288C.
La linéarité de ce moteur est excellente. A titre d'exemple voici une mesure du 2441 chargé avec un pavillen JF Guigue en pierre, réputé très neutre, mesure que je n'ai malheureusement pas pu faire avec les 375, car je ne les avais pas encore.
Vous verrez une courbe impressionnante. D'accord, la courbe, c'est pas tout, mais quand on part de HP avec des performances de cette sorte, je vous garantie que ça simplifie la mise au point. Je rejoins en cela parfaitement l'opinion de Jean présentée dans un autre fil. Mais il est vrai que cela ne fait pas tout.
La 375 dans l'Olympus ?
En réalité le HL 93 n'est pas un pavillon, juste une amorce pour......tout simplement permettre l'accrochage d'un tel monstre sur le baffle.
Ah, il faut parler du baffle, extrêmement important dans le rendu sonore global de l'enceinte utilisant une compression. A vrai dire je ne sais pas bien pourquoi.
Sur l'Oympus il est au centre, décalé vers le haut. C'est bien. La lentille qui l'accompagne est o-bli-ga-toire. Sans lentille le son est à la fois trop directif et trop projeté. Il vous arrive à la figure. Cette dispersion de l'énergie est incontournable. Si on n'y prend pas garde, les fréquences mediums, extrêmement rapides du fait de l'énergie du moteur, donnent une écoute très fatigante et peu spacialisée. La fusion avec le bas-médium venant du grave ne se fait plus bien. On perd beaucoup de choses.
Les fréquences utiles du 375 dans l'Olympus sont 500 – 7000 hz. Les filtres ont l'état de la technologie de l'époque. Aujourd'hui, on ferait différemment. Il n'en reste pas moins que le résultat est la. Le médium est très présent, et très dynamique, peut êtr un peu trop « Studio » si vous voyez.
Etait-ce nécessaire de mettre un 375 ? Mon opinion est que probablement non. A mon avis le 2420/LE85 avec une trompe suffisamment longue et recourbée aurait convenu. J'ai toujours une caisse expérimentale d'Olympus dans ma cave pour faire cet essai un jour....mais j'ai la flemme.
Mais JBL, après la sortie du Paragon, ne voulait probablement pas de compromis.
Vous ne verrez pas de photo de mes membranes, car elles sont scellées. A cette époque JBL testait individuellement les moteurs, pour les raisons dites plus haut, et labellisait les meilleurs résultats en scellant les moteurs à la cire. On n'a donc pas intérêt à abîmer ce travail pour « voir ce qu'il y a dedans... »
Une fois encore j'ai été super long. Désolé. Il y a encore beaucoup à dire.....
Next one : Aigu, filtre et charge.
Jérôme
Pour répondre à Iridum je précise qu'elle sont utilisées avec Un MC Intosh 7270 et C504.
- iridium77
- Membre honoraire
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- Enregistré le : dim. 8 mars 2015 21:05
Re: JBL Olympus C50
Merci pour ta réponse.
Quand je vois ta présentation, j'ai juste envie d'écouter ces enceintes d'exception !
Quand je vois ta présentation, j'ai juste envie d'écouter ces enceintes d'exception !
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