Voici mon premier message sur ce sympathique forum plein de nostalgie et de trouvailles !
En faisant quelques rangements, je remets la main sur une curieuse cassette de 1983 signée par son inventeur, Dimitri MARTINESCO. Il s’agit d’une K7 embarquant un double mécanisme d’indexation. Sur chaque face, un dispositif, composé de disques plats coaxiaux et d’anneaux emboîtés les uns dans les autres, tourne au fur et à mesure du défilement de la bande magnétique. Un réducteur à deux étages, portant des graduations alphanumériques (1 à 30 et A à Z), est entraîné par la bobine. Un indice fixe permet de repérer + ou – précisément le début d’un enregistrement (sur les photos plus bas : O-P/7 en face 1 et 2 I-J /30 en face 2.
Différents brevets, consultables sur Internet, ont été déposés en son temps. Le premier en 1981 :
http://www.google.fr/patents/CA1177162A1?cl=en&hl=fr
Cette cassette, d’allure ostentiblement « bling-bling » mais de finition soignée, est en métal doré, pèse environ 100 gr. C’est une C60 probablement de Type I. Plusieurs mentions sont gravées : Dimitri Martinesco, MIKHON et JB.
Le boitier, en alu noir brossé, est estampillé MARTINESCO en lettres dorées. Il traine quelque part dans ma cave.
La cassette n’a pas été utilisée depuis 1985. A l’écoute sur un vieux walkman, le son est correct, même bon pour un enregistrement direct d’un mix de près de 30 ans sur RFM et réalisé, ça ne s’invente pas, par Dimitri… from Paris (alias le scratcheur fou »).
Malgré plusieurs recherches sur Internet, je n’ai pas trouvé de petites soeurs et encore moins d’explications sur la commercialisation, ou pas, de cette mystérieuse K7. Est-ce un prototype ? Était-elle destinée à des datas informatiques ? Des systèmes bureautiques comme des dictaphones ?
Si vous avez des infos, je suis preneur et vous en remercie d’avance !
Voici quelques photos de l’objet (vu la rareté des images sur la toile, j’ai ajouté un watermark : « pour audiovintage.fr »)








