Ce petit baffle amplifié était présent dans de nombreuses cellules de programmes. Une variante transistorisée plus moderne a existé pour tous les bureaux : un cadran téléphonique servait à numéroter la référence de la chaine de radio que l'on souhaitait écouter. Le HP utilisé est un SUPRAVOX 215S RTF (normal ...) monté dans une charge ouverte à l'avant par une décompression laminaire. Entièrement en contreplaqué , les deux tiers du volume sont occupés par le HP, la partie gauche sert à loger l'amplificateur , protégé par une grille d'aération :
Un PP d'EL84 drivé par une ECC83 est alimenté par une EZ81. La valve est ici horizontale puisque l'ampli est monté verticalement.
Les performances de cet appareil sont assez étonnantes, en raison en particulier , de la présence d'un potentiomètre de volume à correction physiologique ... un réseau "loudness" dégressif commuté par un JeanRenaud logé dans un cylindre blindé.
Cet exemplaire a été stocké pour destruction plusieurs années en extérieur .... je l'ai sauvé avec un jumeau dans un état pire encore que j'ai modifié pour recevoir un PP de 6F6. Si je devais partir sur une île, c'est certainement ce dernier que je conserverais. Raccordé à un tuner FM Hitone et un Goodmans Axiom80 en Alnico contre la table de nuit c'est ...

On retrouve CIT (Compagnie Industrielle des Téléphones) qui sera absorbée par ALCATEL . Les transfos sont, comme toujours, en double cuve étanche, avec sorties sur perles de verre...