Tu n' as pas non plus précisé le temps de ''rodage'' de l'ampli, si les électrolytiques sont complètement ''dégourdis''.
Mais malgré cela, je vois que l'on peut dire que les V-FET remplissent leurs promesses, c-à-d. de s'approcher au plus près possible des performances des meilleurs amplificateurs à tubes, comme l' a clamé Nelson Pass :
“These historic amplifiers are now prized for their exceptional sound, which is a credit to their extraordinary linearity of their VFET devices. As a result, they established a benchmark for the next generation of solid state amplifiers which followed, that have become the reference standard in high quality music reproduction today”
Mais j'aime que tu refuses la comparaison entre Marantz model 2/8B et Yamaha B-1/IIICM. À ce niveau, c'est de la subjectivité pure, la moindre imperfection dans la synergie de la chaîne haute fidelité peut faire passer l'avantage de l'un à l'autre.
Selon moi, cela s'est fait à coup nul, puisque j'imagine bien une horde de japonais voulant s'arracher un tel produit en enchère sur eBay, encore plus l'ensemble. Car parlons-en sans ambages, cet amplificateur, c'est une oeuvre d'art, un prototype destiné à être la vitrine de la technologie V-Fet, et qui s'est fait coupé l'herbe sous le pied tout juste avant sa mise en marché.<<Est-ce que cela valait la peine d' investir autant dans un ensemble dont les composants actifs sont sortis des chaines de production depuis 35 ans ? >>
Mais même sans cela, ne serait-ce que pour savoir ce que cette technologie avait dans le ventre, ça en valait le coup.
Moi en tout cas, je suis vraiment fasciné par ce genre d'essai, que certains participants font de temps à autre. Mais alors toi, Jean, ce que tu partages est vraiment génial, le couple Yamaha B-1/C-1 vient donc trôner avec le Rabco SL-8E, Les Orthophases, le SAE IIICM et tous les Marantz, pour les découvertes les plus mémorables présentées ici....
