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@ soulman : merci pour tes compliments. Bravo à toi pour l'album solo de Sam que mon disquaire préféré exposait à l'époque, mais, à ma grande honte, je n'avais jamais fait le rapprochement avec le Sam the Sham naguère à la tête des Pharaos. Ce n'est que bien des années plus tard que je l'ai appris, grâce à JukeBoxe Magazine.
@ sunplop : culottée la démarche entreprise par Far Corporation ... s'attaquer à un symbole tel que celui-là, waouhh ... Mais je partage ton avis quant à leur interprétation. Maintenant, il n'est pas sûr qu'elle ait réussi à convaincre les aficionados du dirigeable. Mais moi, elle m'a plu !!
- Au départ, il y avait le tube de doo wop "Denise", popularisé par Randy & the Rainbows en 1963. Un tube éééénorme !!!
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- Frank Alamo en avait fait "Sylvie"
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- Blondie reprend ce titre et le transforme en "Denis". Et c'est un nouveau carton 14 ans plus tard !!
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- Randy & the Rainbows reviennent en 1982, à la faveur d'une vague nostalgique. Sur leur nouvel album, ils remercient Debbie Harry et lui dédient la chanson "Debbie" qui est une "Denise" relookée
Si les américains ont tôt fait de nationaliser les titres français ou étrangers qu'ils ont adaptés (c.f. : "Comme d'habitude" / "My way"), il faut avouer que dans les années 60 nous n'étions pas en reste !
C'est bien simple : étant donné que les succès Anglo-Saxons peinaient à garnir les rayons des disquaires (marchands d'électro-ménager), les labels français engageaient des bataillons de jeunes premiers(ières), chargées de gratifier nos jeunes oreilles de leur version française.
Pas de disque, peu de passages en radio/TV, jusqu'au milieu des sixties, les versions originales nous étaient donc souvent inconnues (pas toujours cependant, c.f. : "the house of the rising sun / "le pénitentier"). C'est donc par le biais des adaptations que nous découvrions des titres mythiques ... que l'on croyait "made in France".
C'est le cas de la chanson "Ma biche", qu'interprétait Frank Alamo en 1963 et qui était devenu son titre fétiche. Mais combien savaient (et savent aujourd'hui encore) que cette chanson est d'origine américaine ?
Elle avait été écrite en 1961 par le duo prolifique Doc Pomus /Mort Schuman et confiée aux Drifters, un groupe que j'adore et dont je vous ai parlé aujourd'hui dans la rubrique "les cinglés du single".
Les Drifters se classent 16ème aux Etats-Unis et 10ème au hit parade R&B.
Mais c'est un groupe anglais, les Searchers qui décrochent le jackpot en 1963, avec ce titre qui figure sur leur tout premier 45 tours. Ils se hissent à la 1ère place du hit parade britannique et réaliseront des scores enviables dans le reste de l'Europe, hormis la France, qui dispose de la version animale écrite par Vline Buggy pour Frank Alamo.
Ce chanteur, fils de l'industriel Grandin (fabricant français d'électro-ménager), avait été découvert par Eddie Barclay qui cherchait un artiste capable (de lui faire gagner des sous!) de damer le pion à Claude François, la nouvelle idole du yéyé qui venait de signer chez Philips.
Frank Alamo, alias Jean-François Grandin, connaîtra un succès ininterrompu de 1963 à 1967, grâce à de judicieuses reprises et à son physique d'éternel gendre / petit copain idéal. Il reste, aujourd'hui encore, dans le coeur et la mémoire de nombreux fans qui ne se recrutent pas seulement chez les septuagénaires.
Trente ans plus tard, C.J. Lewis (en 1994) et Tina Charles (en 1997) inscriront "Sweets for my sweet" à leur répertoire.
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Sweets for my sweet - the Drifters - 1961 -
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"Au Bonheur des Dames et Ramon" Pipin !...
Cet après-midi, tout en Bricolant un peu, je me suis ré-écouté l'album "Turn Ons" des "Hot Rats" - 2009.
Pas mal de reprises et pas si mal interprétées... Dont celle-ci, bien connue des Curistes :