je suis là Phil !
Je découvre ce matin ton sujet et ça fait très plaisir que tu aies fait l'essai
JBL L-50 avec le couple
Yamaha M-50 et C-4.
Tu nous racontes tes aventures musicales tellement bien, à la manière d'un joli conte pour enfant (sans le
côté péjoratif bien sûr) ; avec des photos presque intimes, on est avec toi dans ton récit, les lumières,
les disques... tout est là bravo. Je le redis, il y a un style Philippe

.
Pour bien s'exprimer, les
JBL L-50 ont besoin de ce courant et de cette pèche, même à bas volume.
Sur ce point ton couple Yamaha est extra.
J'ai l'impression que tu auras difficile à coupler les L-50 avec autre chose, maintenant que tu as fait l'essai

.
Mettre les L-50 sur les pieds des DM-4 est très bien.
Je te conseille de faire aussi un essai avec tes L-50 surélevées de 40 CM au moins. L'équilibre des timbres est
encore différent, procurant une basse moins "boum, boum" et plus en harmonie avec le moyen et haut du
spectre qui est alors mis en avant.
Ceci étant extra pour l'écoute de musiques plus calmes comme le Jazz, classique, musiques du monde.
Dans cette position, les L-50 sont en effet surprenantes sur ces musiques. Là où on ne les attend pas.
La polyvalence musicale de la série L-50, L-96, L-112, L-166 est vraiment bluffante. On ne le dit
pas assez.
Il ne faut pas cantonner ces enceintes dans le Pop/Rock uniquement ; loin de là. Sur les L-112, j'écoute
du jazz et ça fonctionne à merveille.
Je n'ai pas les
B&W DM-4, (pas encore disons car elles me font de l'oeil) mais je compare assez souvent
mes
Celestion Ditton 33 avec mes
L-112 sur les musiques citées plus haut. Comme toi pour les
DM-4, je dis que les Ditton 33 ne déméritent pas, avec leur haut du spectre clair et truffé de détails, leur
douceur incomparable.
Mais un morceau de Jazz avec une bonne contrebasse, un guitare, une batterie aux pinceaux, et un sax,
sur les L-112, c'est fabuleux. La musique prend une profondeur que les Ditton 33 ne donnent pas.
Tu écoutes le Quartet, et tu le vois dans l'espace scénique dans le sens de la profondeur, avec le batteur derrière.
Cette dimension est moins prononcée sur les Ditton 33, où les musiciens apparaissent plus "en ligne" sur la
scène.
Tout comme un grand orchestre classique, sur ces enceintes JBL, c'est grandiose. La puissance des "FORTE"
quand l'ensemble de la section corde s'exprime, est beaucoup plus réaliste sur mes L-112 que sur les Ditton 33
qui n'ont pas le "coffre" pour rendre les grandes nuances de la section corde. On est à nouveau plus en deux
dimensions alors que les L-112 procurent la 3ème dimension.
Pour moi, les DM-4 et les Ditton 33 sont "justes" dans la restitution des timbres de chaque instrument mais
manquent de "relief", de coffre, de profondeur qu'un grand orchestre a besoin. Tes JBL L-50, elles vont mieux réussir cet exercice.
Pour la chauffe excessive de l'ampli et du pré-ampli :
mon Yamaha C-6 chauffe c'est vrai, et ça se passe sur le capot à l'arrière au niveau du transfo. Par contre,
ni mon
Yamaha M-45 ni mon
Yamaha M-65 ne chauffent excessivement. Si je mets la "classe A"
alors oui, mais sinon, rien de spécial. En fonctionnement pendant 1 heure à 12,5 watts continus sur les amplis,
pas de chauffe excessive.
Tu as raison de mettre des cales en bois pour mieux les espacer. Ce que je fais, je ne place plus pré-ampli
et ampli de puissance l'un au dessus de l'autre, même avec des cales. L'effet de chaleur des deux l'un sur
l'autre empêche la bonne ventilation ; la chaleur de l'un influe sur la chaleur de l'autre et cela ne refroidit pas efficacement.
Alors, je mets le pré-ampli en haut de la tour, l'ampli en bas de la tour, et un appareil entre, comme le lecteur
CD par exemple. Et c'est beaucoup mieux. Mais cette série Yamaha C-4 et C-6 chauffe, c'est exacte.
Pour finir, Johnny Guitare watson avec "real mother for you" sur tes L-50, ça doit

.