Les menus soucis pandémiques que nous avons connus ont un peu retardé cette présentation, mais en fin de compte elle y gagne le recul dû à l’expérience…
Acte 1
Mon problème à moi, c’est que j’ai de mauvaises lectures…
A force de lire les présentations, de Jacques en particulier, sur les platines BO à bras tangentiel, je me suis dit que ce serait pas mal d’en trouver une… histoire de… enfin bref…
Après qu’une 4000 me soit passée sous le nez, je tombais sur une 6002, à 60Km de chez moi, dont la cellule n’avait pas survécu au passage des petits-enfants de son propriétaire… (cantilever et diamant partis en colo…)
A part ce menu détail elle était fonctionnelle mais avait quelques défauts cosmétiques : plaquage avant écorné, et capot alu décollé de sa charnière.
- La B&O 6002, Photo François HD
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On négocie, on ramène, on répare (la charnière), on touche pas (le cm2 de placage manquant), on fait un câble et on achète à Mr Soundsmith la cellule du capitaine (ad hoc). Ce sera d’ailleurs le poste le plus cher.
- Cellule SMMC3, Photo François HD
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Techniquement, la 6002 est moins sophistiquée que ses ainées, particulièrement au niveau du bras : la force d’appui est déterminée par une petite réglette plastique coulissant sur le bras… rustique mais correct, comme le confirme mon pèse-cellule Ortofon.
- le bras (poussiéreux!), photo François HD
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Entrainement par courroie, contre platine suspendue par 3 lames et ressorts, contre-plateau suffisamment ajouré pour ne pas générer de résonances, plateau évitant également de faire la cloche : classique et de bon goût. C’est pas une Verdier, mais je le savais…
- Le contre-plateau, photo François HD
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On met un PA phono derrière (Quad 33 puis Little Bear T11, chinoiserie permettant d’utiliser mon stock de 6N2P-EV. Bon, mais prévoir le remplacement des condos de découplage des résistances de cathode et bien sûr virer les tubes d’origine, valve comprise), et en avant la musique…
Pour quelqu’un qui depuis 40 ans utilise une platine mono-vitesse entièrement manuelle équipée d’un bras unipivot un miracle se produit !!!
On pose le disque, un petit coup de brosse (en maintenant appuyée la touche « Turn ») puis « play » et roulez!
- Le panneau de commande, photo François HD
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Si le disque fait moins de 25 cm de diamètre, la vitesse commute automatiquement en 45 trs. Tout au plus faut-il lui indiquer les pièges façon Zappa (30cm 45trs), sinon la platine se débrouille comme une grande fille danoise qu’elle est (et l’écossaise se met à bouder, vexée…).
- Zappa tourne en 45 trs! Photo François HD
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On en vient à ressortir les incunables, en sommeil depuis la mise au rebut du Teppaz, ou presque !
Je vous mets en photos quelques ressuscités, ça va nous rajeunir… (ou pas).
- Pas récents! Photo François HD
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Question qualité d’écoute, on n’est quand même pas au niveau de la lady à tartan, bien secondée par l’étage RIAA d’un SP6, mais cela n’a rien de déshonorant, et la facilité d’emploi rend extrêmement clément : pouvoir réécouter les Moody Blues, c’est extra !
- Pas mieux! Photo François HD
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Ça, c’était l’acte 1, la suite au prochain numéro!
Cordialement,
François
