Un petit post prénocturnal pour partager cet album que j'ai connu sans y penser en 2007, là traversant les départementales de la west coast française de nuit au volant de ma première voiture, la légendaire et terrifiante (pour sa tenue de route principalement) Citroën Saxo 1.4i VTS... vautré sur la moquette covid-friendly de mon 18m2 d'étudiant... 6 mois plus tard en Mustang (celle de 1992.......) sur la East Cost américaine sur le trajet de la crêperie ou j'espérais devenir plus bilingue qu'alcoolique... et 14 ans après encore là, dans mon salon, y compris ce soir alors que je vous écris. La Saxo, elle, a fini dans un mur, l'objectif bilingue est dépassé, je travaille dans le Cognac

Pour ceux qui ne le connaissent pas, citoyen du monde (et polyglotte), amoureux d'un jeu purement acoustique, Piers Faccini offre à redécouvrir dans une folk épurée mais vibrante l'essence de certaines sonorités, subtilement et naturellement mariées dans une identité musicale un peu expérimentale. Ces influences guidant ses mélodies vont de l'Italie et sa richesse méditerranéenne un poil orientale à la léthargie assommante de certains blues et quelques envolées électriques qui en découleront plus tard, le tout reposant sur une culture classique bien européenne et un naturel total en même temps... bref la richesse et l'épure de sa musique me plaisent.
De tous ses albums je recommande celui-ci, Tearing Sky (et peut-être le morceau Sharpening Bone comme première écoute), tant techniquement que musicalement.
Certains le connaissent, les autres pourraient peut-être aimer. Ps : AIFF.. 2021...