La construction est assez soignée et l'appareil présente quelques singularités qui font de cet ampli un objets intéressant à posséder dans sa collection, nous allons donc les détailler au fur et à mesure.
Enfin, c'est un appareil bien construit certes, mais n'espérez pas en tirer quoi que ce soit sans une révision salvatrice : les soudures, le câblage, les condensateurs RIFA, l’interrupteur de mise sous tension.... sont des calamités

Cet appareil, malgré des dimensions assez modestes (440 x 320 x 88mm), pèse tout de même 12kg est est capable de sortir 2x100w RMS sous 8ohms. On peut également ponter les sorties pour obtenir un joli 200w continu en mono

Nous irons voir plus tard les organes justifiant une conso max de 540W, qui fait donc de cet appareil un petit chauffage d'appoint, même à volume modéré...
Ceci explique cela, le P-55 possède un châssis et un capot qui sont très aérés, le dessus, l'arrière et le dessous permettent un maximum de circulation d'air
Les joues latérales en plastique doivent être démontées en premier pour accéder à l'intérieur de l'appareil, six vis chacune:
Les entrées du signal avec des Cinch plaquées or, qui allaient se démocratiser dans les années 80:
Il y'a un interrupteur à l'arrière qui permet de modifier le circuit pour strapper les sorties HP, sur bornier classique pour l'époque mais qui peut quand même accepter du 2,5 mm²