
Mon exemplaire était présenté comme «en très bon état» et 100% fonctionnel. Assurément «en très bon état», il était «presque» fonctionnel. Il faut dire que j’ai toujours l’habitude d’inspecter un appareil avant de le mettre en marche. Dans ce cas-ci, j’ai rapidement constaté que deux fils étaient carrément dessoudés à l’intérieur. Cette inspection m’a aussi permis de constater que l’engin n’était pas 100% d’origine ayant subi quelques interventions…

(PHOTOS) Ayant dans un premier temps effectué quelques écoutes avec un Sansui AU-555 et des petites enceintes Optimus, j’ai trouvé ça correct… sans plus. Enfin, le vrai test sera effectué plus tard avec l’ampli McIntosh 2100 sur des JBL 4311 et des B&W DMII. D’ici là, j’ai entrepris de refaire quelques soudures et de vérifier davantage l’état des composantes…
Vendu entre 1970-1978, ce préampli, d’une construction tout aussi sérieuse que son look, se détaillait autour de 650$ alors que le 2100 était proposé à 600$... Une belle somme donc. Ayant été produit pendant quelques années, c’est un appareil qui est aujourd’hui assez facile à trouver sans être un produit que l’on rencontre aussi communément que d’autres types équipements vintage (je pense à certains receivers de Marantz par exemple). Dans ce contexte, je suis surpris qu’aucun membre ne l’ait présenté…
Sur le web, c’est un appareil qui ne fait pas l’unanimité. Adoré par certains et décevant pour d’autres, il est fort possible que ces évaluations soient largement tributaires de l’état du préamplificateur et de l’amplificateur et des enceintes avec lesquels il est installé. À titre d’exemple, les condensateurs de l’alimentation ne vieillissent pas très bien, ce qui a un impact certain sur le rendement du C28.