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5-Les oubliés du R'n'R "Wynonie Harris"

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hencot
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5-Les oubliés du R'n'R "Wynonie Harris"

Message par hencot »

WYNONIE HARRIS

L'homme qui a fait casquer le diable
.
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wyno av1.png (84.51 Kio) Vu 10326 fois
.
Nous savons tous que le rock'n'roll n'est pas une invention humaine, mais l' oeuvre du Saint-Esprit. Lorsque, dans un article
intitulé "Les femmes ne veulent pas me laisser tranquille", paru en Octobre 1954 dans le magazine Tan ("Bronzage"), Wynonie
Harris se vantait d'avoir "déclenché la vague actuelle des airs de blues 'qui secouent' rocking' blues tunes)", il oubliait de
mentionner le Saint-Esprit, qui l'avait élu pour le seconder dans son œuvre. Mais Wynonie Harris était comme ça. Même le Saint-Esprit
n'était pas à l'abri de l'implacable glaive de l'arrogant Harris.
Juste avant que Wynonie Harris ne finisse de raconter son histoire à Tan, au cours de l'été 1954, Sun mettait sur le marché le premier
disque d'Elvis Presley Le deuxième, publié en septembre 1954, était une chanson que Presley avait apprise en écoutant Harris :
Good rockin' tonight ("Ça va bien secouer ce soir"). (Harris avait gravé ce disque chez King en décembre 1947, et ç'avait été l'un des
plus gros tubes de rhythm'n blues de l'année 1948.) .A l'automne 1954 dans l'émission Louisiana hayide ,diffusée sur la station de radio
KWKH, Presley chanta une autre chanson qu'il avait trouvée dans les disques de Harris : That's the stuff you gotta watch
("C'est ce truc-là que tu dois regarder"), une composition de Buddy Johnson que Wynonie avait enregistrée pour Apollo en 1945.
Elvis avait appris de Wynonie Harris bien plus que des chansons. Les ondulations du bassin, la moue menaçante des lèvres, la
gesticulation évangélique ,rien de tout cela n'était né spontanément chez Elvis : c'était un style adroitement acquis en obserant
le jeu de Harris, à Memphis, au début des années cinquante.
Henry Glover, qui avait été le producteur de la plupart des disques de Wynonie, dit au cours d'une conversation que , durant
l'été 1977 : — Quand on regardait Elvis, on voyait Wynonie plus calme.
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Wynonie Harris naquit le 24 août 1915 à Omaha (Nebraska). Ses parents, Luther et Nellie Harris, étaient des baptistes pratiquants
qui voulaient qu'il devienne médecin. Après avoir obtenu ses diplômes au lycée, il s'inscrivit à l'université de Creighton pour y
entreprendre des études médicales. Il s'y colla pendant deux ans. Puis, en 1934, il entendit l'appel du Saint-Esprit. Harris commença
à danser pour de l'argent au Jim Bell's Harlem puis au McGill's blue Boom et dans d'autres boîtes des environs d' Omaha.
Cette année-là, à l'âge de dix-neuf ans, il épousa une femme du nom d'Olive Goodlow qui venait de Council Bluffs (Iowa), et délaissa
la danse pour le chant. Il franchissait souvent, à la fin des années trente, les trois cent vingt kilomètres séparant Omaha de
Kansas City, ou il retint les leçons du maître, Big Joe Turner en personne. En 1940, il fit le voyage de Los Angeles, ou il trouva
un emploi de chanteur pour dix-sept dollars et demi par semaine dans l'orchestre de Baron Moorehead au Club Alabam, sur Central Avenue,
près de la 4e Rue, il ne lui fallut pas longtemps pour devenir une gloire locale, et ceux qui se considéraient comme des gens au parfum
l'appelaient "Monsieur Blues". Durant son séjour à Los Angeles, il joua également le rôle d'un danseur dans le film Hit parade of 1944
("La parade des tubes de 1944") produit par la firme Republic.
De retour dans l'Est au début de l'année 1944,, Harris devint la principale attraction de Chez Paree, puis d'autres clubs de
Kansas City. C'est dans cette ville qu'il fut contacté par le chef d'orchestre Lucky Millinder, qui lui offrit cent vingt-cinq dollars
par semaine pour entrer comme deuxième chanteur dans son groupe (le chanteur-vedette de Millinder était Trevor Bacon).
Harris accepta et partit avec Millinder au printemps, pour New York, où ils débutèrent â l'Apollo Theatre . Le 26 mai, Harris enregistra
deux chansons pour Decca avec Lucky Millinder et son orchestre. La première, Hurry, hurry ("Dépêche-toi,dépêche-toi), sortit en juillet 1944
et devint un tube. La deuxième, Who threw the whiskey in the well ? ("Qui a jeté le whisky dans le puits ?"), sortit en avril 1945 et eut
encore plus de succès. Entre-temps, Harris avait quitté Millinder et était retourné à Los Angeles. il n'avait retiré des deux tubes qu'il
avait chantés que les trente-sept dollars et demi versés par Decca en guise de forfait pour l'enregistrement cela lui servit de leçon.
A l'automne 1945, Wynonie Harris commença d'enregistrer sous son propre nom.
Ses premiers disques en solo sortirent en septembre chez Philo, la nouvelle firme de Los Angeles qu'Ed et Leo Mesner dirigeaient depuis
leur Philharmonic Music Shop "la Boutique de la Musique Philharmonique", dans la Cinquième Rue Ouest (Moins d'un an plus tard, pour des
questions de droits, Philo se transforma en Aladdin) Puis il fit huit disques pour la firme Apollo.
Plusieurs de ces chansons avaient été écrites par Harris lui-même. L'une des meilleures, Time to change your town "C'est le moment de
changer de ville"), regrettait la disparition du pognon des années de guerre.

When your money gets low
It's time for you to change your town,
Beeàuse the war is over
All the shipyards are closin' down
Them boys used to wear diamonds
You don't see those rings no more
They used to ride Buicks and Cadillacs,
Now they're lucky to hâve a Ford.

Quand l'argent se fait rare
C'est le moment de changer de ville
Parce que La guerre est terminée
Et tous les chantiers navals ferment leurs portes
Les gars portaient des diamants
On ne voit plus ce genre de bagues
Ils roulaient en Buick et en Cadillac
Maintenant ils s'estiment heureux d'avoir une Ford.

L'industrie du disque hésitait à accepter Wynonie Harris et sa manière vigoureuse et vulgaire de crier le blues. Le compte rendu
de sa chanson Young and wild ("Jeune et sauvage") paru dans Billboard indiquait, de façon assez méprisante, que ce disque pouvait être
"bon pour les arrière-salles des boites de nuit de Harlem", Mais il se vendit, et c'était l'essentiel.
Wynonie et son épouse Olive se séparèrent à la fin de l'année 1946. Il avait déjà commencé à soigner son image de tombeur, qu'il garda
jusqu'à la fin de ses jours — tout en restant la plupart du temps, après 1946, aux côtés de sa deuxième épouse, Gertrude Sloan,
de Chicago, qu'il surnommait Ice Cream — "Crème glacée'. Dans l'article de Tan déjà cité, il déclarait :
"Je joue pour créer des émotions. Les femmes qui me connaissent vraiment connaissent aussi une partie de mon secret. II arrive que
nous en riions ensemble, car elles savent combien les femmes peuvent être attirées par un homme paraissant cruel, désagréable,
vulgaire et arrogant. A cause de mai, elles prennent assez de cachets pour tuer un cheval elles me suivent en Cadillac de ville en ville,
elles me donnent de l'argent, me menacent, et elles se crêpent le chignon comme des folles. Tout ça parce que mon créneau, c'est le sexe.
Objectivement, sans vouloir me vanter, je suis le chanteur de blues le mieux payé de tous. Je suis un homme qui gagne mille cinq cents
dollars par semaine. La plupart des types chantent pour cinquante à soixante-quinze dollars par soirée. Pas moi.
C'est pour ça que je ne suis pas une vedette de Broadway. Les chanteurs de charme jouent les vedettes sur la Grande Avenue Blanche
(surnom de Broadway)et son submergés de petites minettes buveuses de Coca-cola et la plupart du temps mineures. Moi, je tiens
l'affiche en Géorgie, au Texas, dans l'Alabama, dans le Tennessee et dans le Missouri, et je me fais celles qui ont assez d'argent
pour se payer des boissons plus fortes et pour acheter mes disques ; elles se les passent pendant qu'elles boivent .
J'aime chanter pour des femmes qui ont de la chair sur les os et ces longues choses vertes dans leurs portefeuilles. On les trouve
surtout dans le Sud. En fait, j'aime tous les genres de femmes, quelles que soient leur couleur, leur taille et leur forme.
Du moment qu'elles respirent, je prends.
A Dallas (Texas), dernièrement je chantais dans le Grand spectacle rhythm-and-blues , avec Joe Louis, Ruth Brown, Lester Young,
Buddy Johnson et les Edwards Sisters. Une poule blanche est venue voir notre récital, qui avait lieu au stade de base-ball. Elle
s'est assise au premier rang, dans la section 'Blancs', et je voyais ses yeux suivre le moindre de mes mouvements pendant que je
chantais mon vieux succès, Wunonie's blues ('Le blues de Wynonie).
Dans cette chanson, il y a un vers. qui dit

Let's drink some mash and talk some trash this morning.
On va boire un peu de whisky et dire quelques conneries ce matin .

C'est ce qu'on appelle, dans le métier, un rocker (un truc qui secoue') ou un punch line (un vers qui cogne), et en général les
femmes poussent des cris perçants quand elles entendent ça.
Alors, cette fille blanche a bondi sur ses pieds et s'est mise à brailler à tu-tete, comme si elle était à l'église et que le
prédicateur venait de dire quelque chose pour la rendre 'heureuse'. Je ne m'en suis pas soucié, j'ai salué et je suis parti.
Quand je suis retourné dans ma loge, elle était là. J'ai eu une bouffée de chaleur et de sueur quand elle m'a dit 'Monsieur,
vous m'avez vraiment donné le frisson avec votre façon de chanter Je suis sténographe, j'ai vingt-deux ans et je suis célibataire.
Pourriez-vous venir chez moi plus tard dans la soirée et chanter pour moi ?"
Vous devinez ce que je lui ait dit !! Je suis resté dans les toilettes pour hommes pendant plus de trois quarts d'heure jusqu'à
ce que je sois certain qu'elle était partie, puis j'ai couru vers ma voiture et j'ai fichu le camp."
Harris dépensait son argent comme s'il lui brûlait les doigts. Le jour où il reçut un chèque de dix mille dollars en paiement de
ses droits d'auteur pour ses disques Apollo, le monde changea de visage pour lui.
"Je me suis acheté deux Cadillac j'ai loué les services de deux chauffeurs ; les gens faisaient la queue vers quatre heures du
matin, à la fin de ma prestation. au Baby Grand de Harlem, pour me voir sortir et choisir la voiture qui me ramènerait chez moi!"
A Nashville, ou il jouait au Club Zanzibar au début de l'année 1946, Harris grava deux disques pour Bullet, la nouvelle firme de
Jim Bullet. Il en enregistra ensuite deux autres à Los Angeles pour la firme de Lionel Hampton, Hamp-Tone. En 1947, il enregistra
à nouveau pour les frères Mesner. Puis, en décembre de cette même année, il signa chez King à Cincinnati.
Il resta fidèle à cette firme jusqu'en 1954. Pendant ces sept années, il devint l'un des principaux chanteurs de rhythm'n'blues
et grava quelques-uns des plus grands disques de rock'n'roll de tous les temps.
Les thèmes de ses plus gros succès étaient l'ivresse — Spo-Dee-O-Dee ("On boit du vin, Spo-Dee-O-Dee"), Blood shot eyes
(les yeux injectés de sang") — et la baise —I like my baby's pudding ("J'aime le clafoutis de ma poupée"), Lovin' machine
("La machine à aimer"). Sa reprise monumentale de Good rockin 'tonight ("Ça va bien secouer ce soir"), dont Roy Brown avait chanté
la version originale moins d'un an auparavant, fut enregistrée trois jours après Noël 1947. Elle sortit en février et, début juin,
devint numéro un dans le classement de "race" ,comme l'appelait encore le magazine Billboard .
Même si son disque de 1949, All she wants to do is rock ("Tout ce qu'elle veut,c'est que ça secoue") se vendit davantage,
c'est Good rockin tonight qui marqua le début d'une nouvelle ère pour la musique américaine.
Ceux qui l'ont connu ont gardé de lui l'image d'une créature sauvage, horriblement excessive. Voici ce qu'en disait l'auteur de
Good rockin tonight, Roy Brown - Il entrait dans un bar en criant :"V'là le blues qui rapplique!" Il était jeté. Il sautait
par-dessus le zinc et disait "J'vais te bouffer, mec !" Il était comme ça. On lui a tiré dessus, dans la tête, à travers les
oreilles ; il se faisait tabasser, mais il ne voulait de mal à personne.
(En réalité, la seule fois où Harris reçut un coup de feu, il fut atteint à la main par un cocu en colère.)
Ralph Bass, qui travaillait chez King (c'est lui qui fit engager, un peu plus tard, James Brown dans cette firme) avant d'aller
chez Chess en 1958, dit — Il avait toujours une nana. Merde, il avait vraiment aucun respect. Il pouvait se pointer et insulter
une femme juste devant son mec : "Hé, :colere:, qu'est-ce que tu fiches ici, sale pute ?"Il leur donnait toutes sortes de noms.
Et les très rares personnes qu'il respectait, il les évitait. Un soir à Cincinnati, il est venu me chercher parce qu'il allait
se battre avec le boxeur Ezzard Charles, à l'époque ou Ez était champion, parce qu'Ez battait sa bonne femme.
Nom de Dieu, quelle soirée ! (il rit)
C'était au vieux Cotton Club, là-bas. Et je me rappelle qu'une fois, il y avait cinq jolies danseuses au Manse Hotel. II était là
en même temps qu'elles et il avait amené avec lui une pute de Chicago. Alors il dit à la pute :"Hé, toi, ne parle pas à ces filles.
Ce sont des filles respectables." C'est comme ça qu'il était. Il était très arrogant. Il savait ce qu'il faisait.
Et, bordel, de merde, il était vivant !
Bass fit une pause, puis éclata de rire
—Au moins, il touchait pas à la drogue!
Le producteur Henry Glover dit, en s'efforçant de trouver des termes modérés;
— Il était... euh... très aimable. Par moments. Il avait une sorte de, .. comment dire d'attitude négative. Vraiment, je ne
pense pas que c'était seulement parce que les gens lui faisaient peur.
Il ne voulait pas être avec eux. Il buvait des litres de whisky.
Alors Mme Glover, qui écoutait ce que disait son mari, s'exclama
- Il était très bruyant et très vulgaire.
Henry rit doucement et dit :
— Cet homme-là, c'était quelque chose. Putain, il était trop.
A partir du milieu des années cinquante, Wynonie Harris sombra dans l'oubli. Il y eut plusieurs tentatives de remise
en selle: un simple chez Atco en 1956 et un autre chez Bulett en 1960.
A la fin de l'année 1956, il dit à un journaliste de Rock and roll roundup ("L'actualité du rock'n'roll") :
"C'est la critique qui a fabriqué Elvis Presley. je pense qu'il est bon. Elvis a fait une chanson que j'aime bien : Don't be cruel
('Ne sois pas cruelle'). Un tas de gens lui font des histoires parce qu'il remue les hanches. Moi aussi, je les remue, et je n'ai
jamais eu d'ennuis. Il a eu la publicité qu'il ne pouvait pas se payer."
Au début des années 60. Wynonie Harris était presque oublié. Il vivait à ST Albans, New York. il y a acheté un bar.
Il a perdu le bar en 1963. Il a déménagé à Los Angeles. En 1967, Preston Love, le directeur du Motown Orchestra a demandé à Harris de
se produire avec le groupe à Santa Monica ,Wynnnie a tenté de chanter. Il n'y arrivait plus. Il chanta un ou deux morceaux C'était sans espoir
"Et j'avais de jeunes musiciens de studio dans le groupe qui ne savaient pas jouer autre chose que le faux, blues, synthétique,
moderne., mathématique. Alors j'ai dit à Wynonie."c'est bon mec laisse tomber" les gens ne voulaient plus l'écouter !
C'est la toute dernière fois qu'il à essayé de chanter. Il n'a plus jamais recommencé. Pas la moindre note .
Wynonie Harris était malade mais il a continué à boire et de faire ce qu'il avait l'habitude de faire .
Ralph Bass a dit :"Plusieurs jours avant sa mort, il y avait un chauffeur de taxi qui copinait avec lui.
Il appelait le chauffeur de taxi et lui disait: "Allez, viens me chercher" . Et le chauffeur de taxi demandait "Pas de nanas ?" "Non. juste moi."
Et il a fait toutes les boîtes de L.A. , le chauffeur de taxi pensait que Wynonie avait le sentiment qu'il n'en avait plus pour longtemps et que
c'était pour cela qu'il voulait tout voir .
Il était habillé vraiment très classe.
L'histoire que Preston Love a racontée dans le texte de présentation du disque"'Oh Babe ! ", une anthologie néerlandaise (parue en 1983)
des enregistrements de Harris. est plus sombre :
" Nous les anciens d'Omaha qui l'avions connu toute sa vie et résidions à Los Angeles ,nous avons donné un concert au profit de Wynonie en juin 1969
au Caribbean Club. Quand je suis entré dans le club, il était assis au bar avec Patty, la fille de sa première femme Ollie. C'était un homme brisé , foutu.
Il avait l'air beaucoup plus âgé que moi. mais il était toujours courageux et essayait de s'en sortir ...
Ça m'a fait tellement mal de le voir comme ça que j'ai fait un tour dans le club et serré la main avec quelques potes de ma ville natale
Quand je suis revenu au bar il était parti. Il y avait un petit vestibule devant l'entrée du club ,une sorte de sas entre la première et la seconde porte ,
je jetais un coup d' oeil et je le vis la ,cassé en deux par une douleur atroce. Je me suis reculé pour qu'il ne me remarque pas.
Finalement il s'est enfin ressaisi et s'est redressé. Il est revenu, en fanfaronnant comme s'il était en pleine forme, mais il souffrait terriblement ."
Il mourut à Los Angeles une semaine plus tard, le 14 juin 1969.
Huit ans plus tard, lorsque j'essayais de déterminer l'âge de Wynonie Harris à sa mort, Ralph Bass m'a dit:
"Quel que soit son âge quand il est décédé, doublez-le. ! C'est comme ça que vivait cet enfoiré. Chaque minute, chaque putain de minute ."
Ces paroles feraient un bonne conclusion mais je préfère encore, laisser parler pour finir Wynonie Harris lui même
L'histoire qu'il avait écrite la veille de sa descente dans l'oubli, s'achevait par ces mots :
"Je ne confonds pas le Seigneur et le Diable . C'est de ces deux la que j'ai le plus peur. Tant que je serai avec le diable je lui ferai casquer
tout ce qu'il a ,jusqu'au dernier centime
."
.
wyno av3.jpg
wyno av3.jpg (10.26 Kio) Vu 10326 fois
Alain..

Site sur le son et l' enregistrement de Claude Gendre http://claude.gendre.free.fr/
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vendin
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Re: 5-Les oubliés du R'n'R "Wynonie Harris"

Message par vendin »

:hello: Alain!

Je te remercie, j'ai une cire de lui que j'aime bien mais je ne connaissais rien de l'artiste, maintenant cela va mieux grâce à toi. C'est vrai que sa musique annonce bien le rock, à chaque fois que je l'écoute je me dis que c'est le "chainon manquant".
Pascal.
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