Originales et Reprises ...

[therealjarod]

Une petite nouvelle,

https://www.youtube.com/watch?v=7HHBFkdHyRU

Après avoir vu un reportage consacré à Brel hier, je ne la comprend plus de la même manière.

Il l'a décrit comme un ode à la lâcheté des hommes ( une autre lecture qui peut se comprendre , vu le vécu du bonhomme...)

[STAX 40]

On parle du Bayou un peu plus haut, ce qui me rappelle l'excellent et bien connu '' Born on the Bayou'' du Creedence clearwater Revival... pas mal frimé en boite sur ce morceau



Mais connaissez vous cette reprise de Tina Britt aux forts accents d'Aretha, bien dans le style du moment 1968
A noter que le titre est différent ''Born on A Bayou''

[Texas Rangers]

Bonsoir à tous !

Super STAX !! Je ne connaissais pas Tina Britt. Elle a un talent fou et sa reprise est nette et carrée !
Pour ce qui concerne les Creedence, lorsqu'ils sortaient un 45 tours, ce sont les 2 faces qui cartonnaient dans les charts. "Born on the bayou" est la face B de "Proud Mary".

[soulman]

Bonsoir à tous !

Super STAX !! Je ne connaissais pas Tina Britt. Elle a un talent fou et sa reprise est nette et carrée !

Son unique album a une très belle pochette :



Ca fait très longtemps que j'ai ce disque et je n'avais jamais remarqué le morceau de Creedence, la honte !

[STAX 40]

Tina Britt a eu une courte carrière au top, mais à l'époque très difficile de faire sa place même comme je le disais plus haut en ayant des intonations à la Aretha Franklin sur ce titre ou en plagiant presque Marta Reeves & the Vandellas ''Heatwaves'' avec son ''The real things'' mais ça s'écoute bien quand même

[grievousangel]

Boyce and Hart était un duo d'auteurs-compositeurs connu notamment pour avoir écrit de nombreux succès des Monkees ... ils furent les auteurs de quelques 300 chansons ...

Celle que je vous propose ce soir est (I'm Not Your) Steppin' Stone dans différentes versions :

En France la plus connue était celle des Monkees :


Aux USA, la version de Paul Revere and the Raiders a eu beaucoup de succés :


autres versions sixties :
Liverpool Five


The Flies


Les punks ont aussi apprécié cette chanson :

Sex Pistols - Stepping Stone


Minor Threat


Peut être la plus étonnante, celle de Tom Petty & The Heartbreakers

[Texas Rangers]

Parmi les reprises, il en est qui auraient bien fait de ne jamais exister, tant elles trahissent l'original.
Il en est ainsi de "Hold me", l'un des plus grands succès du chanteur frappadingue P.J. Proby (sans doute émule de Screamin' Jay Hawkins) que le groupe américain Mardi Gras avait inscrit à son répertoire. Cela me fait mal de dire cela car j'adore les Mardi Gras et leur unique album, mais là, à mon humble avis, ils s'étaient fourvoyés.

- Voici l'original par le chanteur américain P.J. Proby en 1964 :

PJ Proby.jpg (11.3 Kio) Vu 1872 fois

- Et voilà ce que ses compatriotes du groupe Mardi Gras en ont fait en 1973 :


P.J. Proby, la bio façon TGV :

Compositeur, chanteur et acteur originaire du Texas, qui débute sa carrière en 1961 grâce à de petits rôles au cinéma et quelques disques qui ne connaissent guère de succès. En 1964 il s'installe à Londres où il connaît un succès immédiat grâce à ses apparitions à la TV. Pendant un peu plus d'un an les hits s'enchaînent : "Hold me", "Together", "Somewhere" (de West Side Story), "That means a lot" que lui ont offert les Beatles.

Mais l'intéressé est incontrôlable. Certaines scènes télévisuelles jugées osées scandalisent les media et le public. Il se voit interdit de spectacles et sa carrière connaît une éclipse en raison d'une réputation devenue sulfureuse.
Grillé en Grande Bretagne et aussi dans le reste de l'Europe, il retourne aux Etats-Unis.

Mais c'est mal connaître le personnage que d'imaginer sa disparition.

Il revient en force dès 1967 avec "Niki Hoeky" qui se classe au Billboard Hot 100, enregistre en 1969 "Three week hero", un album de country-blues pour lequel il s'assure du soutien des New Yardbirds peu avant qu'ils ne deviennent Led Zeppelin, joue dans la comédie musicale rock "Othello" de Shakespeare en 1971, puis plus tard dans les cabarets, etc ..., etc ... Son énergie est débordante !

Concerts, disques, participations artistiques diverses et variées (dont un duo avec Van Morrison sur son album de 2015), P.J. Proby poursuit aujourd'hui encore, une fructueuse carrière.

[Texas Rangers]

En programmant les Fridjid Pink et leur version de "House of the rising sun" dans "les cinglés des singles" Grievous m'a involontairement rappelé que j'ai un 45 tours des Cactus qui reprennent "Long Tall Sally" en face A d'un single que j'avais acheté par pur hasard. C'est l'un des nombreux tubes de ce vieux fou de Little Richard, qui a inscrit au firmament du rock and roll un nombre appréciable de tubes en acier inoxydable.

Et puis, pour faire bonne mesure, je vous mets un autre "Long Tall Sally", ou du moins son frère jumeau, "Travelin' band", concocté par John Fogerty pour l'album "Cosmo's Factory" de Creedence Clearwater Revival. Sa voix est souvent comparée à celle de Little Richard. Paru en 45 tours, "Travelin' band" avait fait un carton dans les charts.

Little Richard : "Long Tall Sally" (1958)


Cactus : "Long Tall Sally"(1971)


Formé en 1969, Cactus représente l'archétype même du groupe de hard rock du début des seventies. La presse rock lui prédisait de façon unanime un grand destin. Il comprend la section rythmique d'airain de Vanilla Fudge (Tim Bogert à la basse et Carmine Appice à la batterie), qui bétonne derrière Jeff Beck (guitare) Rod Stewart (chant).
Mais Cactus changera très vite de line-up suite aux défections successives de Jeff Beck (victime d'un accident de la route) puis de Rod Stewart parti rejoindre Ron Wood et les Faces.
Les deux survivants engagent Jim McCarty à la guitare et Rusty Day au chant. Mais ceux-ci ne resteront pas longtemps non plus. Le 4ème et dernier album du groupe ("Ot'n'Sweaty") est enrichi du son des claviers de Duane Hitchings, tandis que guitare et chant sont respectivement assurés par Werner Fritzschings et Peter French.
"Long Tall Sally" figure sur le premier 30 cm du groupe "One way ... Or another" qui est devenu culte.

Cactus splite en 1972. Il connaîtra moult reformations épisodiques, mais l'important est de savoir que cette année là, Bogert et Appice retrouveront le grand instable et ombrageux Jeff Beck, avec lequel il formeront un trio de choc : Beck, Bogert and Appice ... qui ne tiendra que le temps d'un LP studio suivi d'un album live capté au Japon.

Creedence Clearwater Revival : "travelin' band" (1970)


Vous trouverez les faces B de tout de joli monde dans la rubrique des "cinglés du single".

[chaphlip]

à tous,

En 1959, Elvis chantait "Big Hunk O love" sur ce 45t. :

big Hunk O love

ElvisPresleyHunkCover.jpg (17.45 Kio) Vu 1838 fois

Et en 1989 les frapadingues Californiens de Residents décident de chanter aussi "Big Unke O' Love" sur leur album "The King and Eye",
entièrement consacré à au King.
Sur ce titre, ils ont remplacé leur guitariste fétiche "Philip Charles Lithman" alias "Snakefinger" disparut 2 ans plus tôt



Bonne soirée

[Texas Rangers]

bonne soirée vous toutes et tous !

Et ben dis-donc chaphlip, ce n'est pas avec moi qu'ils se seraient enrichis ces Residents là
Je n'aime pas du tout .
Les Ramones (album "end of the century" en 1980) ou MC5 (album "back in the USA" en 1970) avaient réussi leurs reprises grâce à de vigoureux coups de pied aux fesses administrés par Phil Spector aux premiers et aux conseils avisés donnés par Jon Landau (futur manager de Bruce Springsteen) aux seconds.
Dans le cas qui nous occupe, j'ai l'impression qu'on a laissé les Residents faire ce qu'ils voulaient, c'est à dire, à mon sens, n'importe quoi. Mais bon, ce n'est que mon opinion et je tiens à respecter scrupuleusement les goûts de chacun.