- La platine Teac R-888X
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Sinon :
- deux cabestans mais un seul est fonctionnel à la fois (comme dans la quasi-totalité des autoreverse)
- autoreverse par détection de la bande amorce via une cellule infrarouge (quasiment pas de coupure du son)
- compteur temps réel (qui ne fonctionne pas en avance rapide / rembobinage)
- Dolby B et C
- DBX
- Reconnaissance automatique du type de cassette
- réglage séparé gauche droite du bias et du rec level avec générateur intégré et mémoires
- recherche de morceaux, blank scan, intro scan, bloc repeat…
- prise pour télécommande filaire
- pour un poids de 6 kgs
Datant du milieu des années 80 elle s’intègre dans la vaste gamme Teac de l’époque : R pour les autoreverse, V pour les classique et Z pour le haut de gamme.
Au sein de la gamme R elle seconde la fameuse R-999X dont la référence est similaire mais avec laquelle elle n’a rien à voir ni esthétiquement (la R-999X a un look futuriste à la Cosmos 1999 avec son tiroir motorisé) ni techniquement (la R-999X a 6 moteurs dont 4 direct drive brushless, 1 par cabestan et 1 par bobine , ah oui, quand même).
Après un peu de recherche il s’avère que la mécanique de la R-888X est quasi identique à celle de la R-919X (qui lui succédera) et de la R-9000 (qui succédera à la R-919X), toutes deux version autoreverse respectivement des V-970X et V-9000. Cette mécanique n’a rien à voir avec les Sankyo qui équiperont les V-5***/6030/7***/8030.
La R-888X possède également les mêmes têtes que la R-919X dont elle est finalement très proche, la télécommande infrarouge et le Dolby HX Pro en moins.
Enfin la R-888X sera reprise par Nikko sous la référence D-100 III, Nikko indiquant même dans son catalogue que c’est lui qui la construit (« premier cassette deck that Nikko manufactures »).
Bref on a affaire à une belle machine.
Une fois n’est pas coutume je l’ai achetée en état de fonctionnement mais avec un peu de maintenance à faire. Elle n’avait pas du tourner depuis quelques années vue la couche de poussière sur les têtes.
Démontage de la mécanique, nettoyage et lubrification des cabestans et des bobines, nettoyage de l’idler, nettoyage et démagnétisation des têtes et des pinchrollers, réglage de la vitesse, de l’azimut et des niveaux. Du classique.
A noter que les leds des vumètres fonctionnent toutes, ce qui est plutôt rare car elles sont très fragiles sur ce modèle.
A l’usage la mécanique est plutôt bruyante, la faute au mécanisme d’inversion des têtes.
A l’écoute c’est conforme à ce que l’on est en droit d’attendre, c’est-à-dire tout à fait correct même si il manque un peu de présence dans le grave.
- Gros plan sur le panneau de commande
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- L'intérieur, plutôt aéré. La carte verticale à droite est celle du DBX. La conception permet un démontage facile.
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- La mécanique de face avec les cellules de détection de rotation sur chaque bobine pour le calcul de temps réel
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- Le bloc des têtes avec les 2 têtes d'effacement et la cellule infrarouge d'inversion de direction au dessus de celle de gauche
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- La mécanique vue de l'arrière avec de gauche à droite le moteur des cabestans, le moteur des bobines et le moteur d'assistance
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- Le clone Nikko D-100 III
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