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SidSmith a écrit :Mais ce n'est pas facilement accessible, le défi et les moyens mis en compte pour obtenir une reproduction adéquate est titanesque :
1) De posséder des 78 tours en bon état;
2) D'une machine capable de les nettoyer adéquatement;
3) D'être en mesure de centrer le disque parfaitement et sinon, de procéder à un recentrage précis;
4) De posséder la cellules dont la reproduction est spécifique au principe de la gravure du disque lu, donc inter label mais aussi intra label, car eux aussi ont pu modifier leur principe au fil des années;
5) De posséder les bras de lecture et portes cellules capable de recevoir de telles cellules;
6) De connaitre le taux de révolution idéal de la cellule pour chacun des disques lus;
7) Bénéficier d'une table de lecture à vitesse variable pour généré avec précision ce taux de révolution;
8) Bénéficier d'un préamplificateur comportant les bonnes courbes d'égalisation selon chaque type de disque;
9) Finalement d'avoir un système capable de la résolution nécessaire pour restituer toutes les nuances de ces disques...
Ceci dit c'est faisable, mais pas en 2 jours.
Tu oublies qu'il faut également se lever toutes les 4 min pour changer la face du disque et accepter les coupures un peu frustrante en plein milieu d'un morceau (ou avoir une TD224)
Pascal m'a fait écouter récemment le report sur un CD d'impromptus de Schubert, c'était tout de même très convainquant, en particulier quant à la richesse de timbres, que le CD avait conservé
Un tourne disque, des tubes et du haut rendement, et quand je serai grand, j'aurai une TD224 pour écouter des opéras de Wagner en 78trs...
Ne le répétez pas, mais j'ai aussi des rogers ls3/5a
Pour ceux qui ne l' aurait déjà fait, je vous recommande vraiment l' écoute de cet interview ainsi que des passages musicaux intégrés qui permettent de juger aisément du travail de repiquage effectué, du moins si votre ordinateur est relié à un petit système audio.
Un vieux rêve que je caresse, les 78 tours. Un jour peut-être.
J'aimerais trouver un phonographe à pavillon replié, mécanique Thorens mais je ne retiens pas mon souffle, comme on dit en anglais. Leurs propriétaires les gardent précieusement, et en ont souvent eux-mêmes hérité !
Un rêve de gamin, quoi !
L'histoire de l'audio (liée à celle de la radio et du cinéma) est vraiment quelque chose de passionnant.
Quand je pense que, tout minot, j'en ai cassé des 78...
Je comprends ton désir, j'ai le même, mais seulement pour l'avoir en expo ou éventuellement passer dessus des disques rincés en démonstration, car ces appareils abîment d'une façon certaine et irrémédiable le sillon au fur et à mesure des passages en commençant par les aigus, la force exercée par l'aiguille sur le disque est de plusieurs centaine de grammes et un 78 tour usé est à jamais perdu. De plus seuls les enregistrement acoustiques, sans micro, peuvent être valablement lus par ces appareils car ils n'ont pas de courbes de correction. Leur spectre sonore est réduit, mais ils ont une restitution d'un naturel inégalé.
Modifié en dernier par vendin le sam. 28 nov. 2015 18:32, modifié 2 fois.
Je comprends ton désir, j'ai le même, mais seulement pour l'avoir en expo ou éventuellement passer dessus des disques rincés en demonstration, car ces appareils abîment d'une façon certaine et irrémédiable le sillon au fur et à mesure des passages en commençant par les aigus, la force exercée par l'aiguille sur le disque est de plusieurs centaine de grammes et un 78 tour usé est à jamais perdu. De plus seuls les enregistrement acoustiques, sans micro, peuvent être valablement lus par ces appareils car ils n'ont pas de courbes de correction. Leur spectre sonore est réduit, mais ils ont une restitution d'un naturel inégalé.
Est-il vrai qu'il fallait jeter l'aiguille après chaque face, justement pour que les disques s'usent moins vite ?
Oui c'est vrais, l'aiguille est quasi morte en fin de face et un deuxième passage peut endommager gravement le disque, mais même dans ces conditions ils n'étaient prévus que pour quelques dizaines de passages. Il y avait même une sorte de consigne, où l'on rendait les disques quand on en achetait un autre.
On peut toujours acheter des boîtes d'aiguilles, à l'époque et même maintenant il y avait des collectionneurs de boîtes.
Au sujet de l'égalisation, quelqu'un a tenté d'utiliser un égaliseur 10 bandes (ou 20 bandes) pour lire des 78 tours? C'est une question qui me tarabuste un petit peu...les égaliseurs du type de ceux qu'utilisent Pascal nécessitent soit des connaissances certaines en DIY soit sont hors de prix, certains égaliseurs hi-fi des années 70 en revanche sont relativement abordables, comme le pioneer SG9500 (ou le SG9800 qui semble lui avoir succédé, ou d'autres). le prix à payer pourrait être une certaine perte de transparence, mais avec la possibilité d'avoir la bonne courbe de correction?
Un tourne disque, des tubes et du haut rendement, et quand je serai grand, j'aurai une TD224 pour écouter des opéras de Wagner en 78trs...
Ne le répétez pas, mais j'ai aussi des rogers ls3/5a
Je ne sais pas si il utilise toujours ce système, mais si ce que l'on m'a dit est exact et il n'y a pas de raison que cela ne le soit pas, c'est ce qu'utilise Philippe Morin qui est un spécialiste des reports et critique de disques.
