Les productions anglaises sont parfois conçues et assemblées « curieusement », mais il faut bien avouer qu’il y a quand même un bon paquet de machine qui sonnent bien de l‘autre côté de la Manche.
Aujourd’hui, remise en état d’un bloc de puissance Musical Fidelity P150.
Cet appareil n’a pas été mis en route depuis plus de 10 ans.
Un chouette petit amplificateur à base de transistors de puissance Mosfet. Toutes les chances que ça sonne bien !
Après avoir retiré le radiateur qui fait office de capot, ce que l’on peut observer n’incite pas à le mettre en route dans cet état.
Voici un condensateur chimique bien mort. Les autres condensateurs présents, bien qu’ils aient meilleure mine, sont tous HS ou en très mauvais état.
Mention spéciale pour les 4 condensateurs chimiques de filtrage d’alimentation. Le constructeur a choisi des références acceptant 63v maxi, et après mesures, il apparait que les tensions de rail négatives et positive dans cet amplificateur dépassent ces 63v.
Forcément, la durée de vie est plus que réduite…
Le circuit est de belle qualité, rien à dire.
Tous les condensateurs chimiques sont remplacés en augmentant leur tension max pour être tranquille.
Les courants de repos sont ajustés.
Il me restera à remplacer la graisse thermique sur le radiateur et refermer le tout.
Les mesures :
Distorsion à 2x1w sous 8 ohms.
Distorsion à 2x65w sous 8 ohms.
Ecrêtage à environ 2x70w sous 8 ohms.
Réponse en fréquence à 2x1w sous 8 ohms.
Rapport signal bruit à 2x1w sous 8 ohms.
Rapport signal bruit à 2x65w sous 8 ohms.
Les mesures à l’oscilloscope :
Signal carré à 100hz, 1khz, 10khz et temps de montée à 10khz. 1w en sortie sous 8 ohms.
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