hier j'ai eu la chance de faire l'écoute d'un système très proche , l'Audiotec H100 chez Michel alias coadecm ...

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Rexpoede, le lundi 20 février 2012
Après l'écoute des colonnes Charlin qui m'avaient fait une forte impression, voir le compte rendu dans le thread réservé aux dites colonnes ... Michel m'a proposé une écoute de disques vinyles via une superbe platine Transcriptor Michell complètement transparente et les enceintes Audiotec H100 déjà citées.

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Les H100 ont une allure singulère, même pour moi qui suis pourtant habitué à l'allure de mes B&W DM6 (Pingouins), c'est vrai qu'elles sortent des canons habituels d'esthétique.
Il faut dire que leur profil particulier provient du décalage physique des haut-parleurs par rapport à leur mise en phase.
Ce qui est étonnant à l'écoute de ces enceintes c'est la profondeur, la hauteur et la largeur de l'image sonore et le fait qu'il ne semble plus y avoir de place privilégiée comme pour l'écoute de 2 baffles de conception classique.
Chez Michel, les enceintes sont sises à l'entrée de la pièce attenante, espacées d'environ 2 mètres cinquante,
Il y a donc derrière elles tout le volume de la pièce, impression accentuée par la vue sur l'extérieur (jardin et pâtures) ce qui augmente cette sensation d'espace ...
A l'écoute, en l'occurence celle de L'oiseau de Feu de Stravinsky Edition Mercury - Living Stéréo AMS 16038 (200 grammes) Le London Symphony Orchestra est emmené par Antal Dorati ... A l'écoute donc on est surpris par l'espace sonore, on peut parler de 3D ... mais pas besoin de lunettes ...
Je ne pensais pas pouvoir être impressionné une fois de plus par cette oeuvre si souvent entendue, ma version de référence était celle de Pierre Boulez, mais là dans les conditions d'écoute, je redécouvrais l'oeuvre dans une version puissante, nuancée, explosive à certains passages ... d'ailleurs à la fin du morceau on reste abasourdi, sans voix après cette alternance de moments très doux, aériens et de ces explosions cataclysmiques.

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Difficile de faire le choix du disque suivant, Michel a choisi un disque de Léo Ferré, l'espoir de 1974.
Le vieux Léo, génie de la chanson française et musicien exceptionnel. C'est le disque nostalgique d'un chanteur qui entame la soixantaine et c'est sans doute l'une des raisons pour laquelle on (je) le ressens autant ...
La musique avec des arrangements de facture classique, voire symphonique, semble suivre la voix chaude de Ferré qui chuchote, qui gronde, qui clame, qui déclame, qui éructe ... belle voix grave, centrale ... entourée de violons et aussi de magnifiques choeurs féminins, tout l'espace sonore est occupé par cette poésie qui se mêle à la musique classique. A certains moments interviennent des instruments modernes Guitare et Synthé ?
Et là, quand la musique s'arrête, on a un sentiment rarement ressenti, il semble, qu'à un moment, on ait tutoyé les Anges ...

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