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Les Tremeloes ont obtenu un succès indéniable en Angleterre, Hollande, Belgique, Allemagne ... et bizarrement ils sont restés pratiquement inconnus en France, peut-être simplement parce que leur répertoire a été allègrement pillé par nos artistes français : Joe Dassin et Henri Salvador en tête.
Les Tremeloes n'ont jamais eu la prétention d'être LE groupe de rock, ils distillaient des chansons gaies, entraînantes, un peu Middle of the Road à l'instar de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick and Tich (ouf !), Steam, Christie et tant d'autres ...
Je me souviens de Helule Helule en cet été 68, dans un camp franco allemand en Dordogne où cette chanson faisait partie de la bande originale de nos vacances ensoleillées et heureuses ... Souvenir de soirées fabuleuses autour du feu de camp, bien avant Erasmus où Allemands et Français sympathisaient et même un peu plus sur fond de musique britannique ...
The Tremeloes - 1968 - Helule Helule / Girl From Nowhere
Réf : CBS / Gemini 2889
727148.jpg (102.67 Kio) Vu 3553 fois
Side A:
Helule Helule
Side B:
Girl from nowhere
Robert (59)
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Alors là grievous, il faut que tu avoues ... Tu es medium et tes dons de prédiction se sont fixés sur ma discothèque. Maintenant, j'en suis persuadé, car il ne peut en être autrement.
Figure-toi que je m'apprêtais aujourd'hui, à évoquer les Tremeloes dans cette rubrique. Et je tombe sur ton dernier message !
Plaisanterie mise à part , tu as parfaitement raison d'évoquer les Tremeloes , groupe britannique qui était aussi dans le sillage des Herman's Hermits ("No milk today") et dont le chanteur Peter Noone faisait craquer les jouvencelles.
Je ne possède qu'un seul 45 tours des Tremeloes, mais la majeure partie de leurs succès figure sur mes compilations vinyles et CD.
Ils ont débuté en 1958, sous le patronyme de Brian Poole & the Tremeloes. Premier doublé en 1963 avec 2 gros cartons, "Twist and shout" (Isley Brothers) et "Do you love me" (composé par Berry Gordy pour les Contours, l'un des nombreuses formations Motown).
Ils bataillaient ferme au milieu de tout un tas d'autres groupes comme Billy J. Kramer & the Dakotas, Gerry & the Pacemakers, Freddie & the Dreamers ou the Fourmost. Le Royaume Uni envoyait alors des troupes renforcer les Beatles.
En 1964, deuxième coup double pour Brian Poole et les Tremeleos, qui inscrivaient successivement au hit-parade, "Someone, someone" (original interprété par les Crickets, le groupe qui accompagnait Buddy Holly) et "Candy man" (également inscrit au répertoire de Roy Orbison).
C'est en 1966 qu'ils poursuivent leur carrière sous le seul patronyme de Tremeloes, Brian Poole étant parti.
Mon 45 tours des Tremeloes figure aussi parmi les plus grands succès du groupe et c'est encore une reprise. Il s'agit de "Silence is golden" (1967), un grand succès du groupe américain de doo wop Frankie Valli & the 4 Seasons (face B du SP "Rag doll" en 1964).
mon 45 tours des tremeloes.jpg (14.43 Kio) Vu 3548 fois
face A : silence is golden
face B :
Let your hair hang down (tout à fait dans l'air du temps !)
Coïncidences amusantes :
1) Brian Poole & les Tremeloes et les Beatles ont passé une audition chez Decca. Seuls Brian Poole & les Tremeloes avaient été signés (immédiatement). Les Beatles, quant à eux, n'avaient pas convaincu les responsables du label.
2) Les Beatles et Brian Poole & the Tremeloes ont connu le succès grâce au même titre : "Twist and shout".
Saga Mungo Jerry suite (voir "ce que vous écoutez actuellement") avec ce 45 tours paru en 1972, qui sert de poisson-pilote au 30 cm à venir, "Boot Power", considéré comme le meilleur album du groupe.
Résumé de l'épisode précédent :
En 1972, après 3 albums splendides (éponyme, "Electronically tested" et "You don't have to be in the army, to fight in the war"), Mungo Jerry est dissout.
Mungo Jerry c'est ce groupe qui avait provoqué le buzz et l'émoi au printemps 1970 avec "In the Summertime", un méga tube mêlant ragtime et skiffle.
Paul King et Colin Earl, respectivement pianiste et "homme à tout faire" de la formation (guitares, banjo, c'est lui aussi qui souffle dans la bouteille, etc ...) mais aussi vassaux du seigneur Ray Dorset leader du groupe, avaient fomenté une révolte pour se débarrasser du despote.
Le roi Pye (label) les envoya bouler. Mais les félons restèrent sous l'autorité du roi (label), créèrent une nouvelle seigneurie qu'ils baptisèrent "King Earl Boogie Band" et devînrent eux-mêmes suzerains, grâce à leur succès "Plastic Jesus".
Seul John Godfrey, le bassiste de Mungo Jerry, n'avait pas pris part à l'acte de félonie. En fidèle écuyer, il suivit Ray Dorset dans son aventure solo (album "Cold blue excursion"), puis fit naturellement partie du nouveau Mungo Jerry, cette fois nanti d'une batterie :
- Ray Dorset : guitars, lead vocal, harps, Kazoos, Tambourine, Stomp, etc, etc, etc ...
- John Godfrey : bass and vocals
- Tim Reeves : drums & percussions
- Jon Pope : keyboards
Et ce nouveau Mungo Jerry fait paraître "Open Up" (face A) et "Going back home" (face B), 2 compos de Ray Dorset. "Open up" est un blues dur, tranchant comme une lame de rasoir, mais heureusement bien "accoutré" par Ray Dorset, qui sait où placer les gimmicks qui vont bien. Il a presque le génie de John Fogerty pour ça.
"Going back home" est un gentil rock and roll sucré tendance fin des années 50, avec des choeurs et du coeur. Le piano devient même clavecin. Bref, c'est de la "happy music" comme l'aimait à la définir Ray Dorset au moment de "In the summertime". J'adoooooooooooooore !
MUNGO-JERRY-Vinyle-45-tours-7-SP-OPEN.jpg (57.22 Kio) Vu 3543 fois
face A : Open Up (la version single) face B : Going back home
Un peu dans la même lignée que les Tremeloes, il y avait ce groupe au nom imprononçable de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich
souvent orthographié DD, D, B, M &T (on comprend pourquoi) ...
Passés inaperçus en France, ils eurent un succès énorme en Belgique, Hollande, Allemagne et aussi en Scandinavie ...
Dave Dee, alias David John Harman, le leader et chanteur était un ancien Bobby (flic britannique) ... Il fut le premier policier sur les lieux de l'accident qui a coûté la vie à Eddie Cochran et laissé Gene Vincent estropié le 17 avril 1960, à Bath ...
Dave Dee aurait appris à jouer de la guitare sur la Gretsch de Eddie Cochran restée quelque temps au poste de police.
Par ailleurs, sa seule vue déclenchait des émeutes chez les jeunes Anglaises en fleur ... un peu comme pour les Beatles ...
Ils ont eu de nombreux N°1 en Angleterre dont ce Zabadak ...
Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich - 1967 - Zabadak! / The Sun Goes Down
2042900.jpg (103.54 Kio) Vu 3537 fois
Face 1 :
Face 2 :
Robert (59)
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
The Gun, groupe mythique, qui avec quelques autres a jeté les bases de ce qu'on appellerait bientôt le Hard Rock ...
c'est un Power Trio qui est composé de Paul Curtis (guitar, bass, vocals), Adrian Curtis (guitar, vocals) et Louie Farrell (drums).
Les fréres Curtis vont mener cette course frénétique avec le diable tout en haut des Charts ... Ils ne sortiront que 2 albums Gun (1968) et Gunsight (1969).
Paul et Adrian vont cependant revenir en reprenant leur vrai nom, à savoir Gurvitz, pour créer le Baker Gurvitz Army avec rien de moins que Ginger Baker le célébrissime batteur de Cream, mais c'est une autre histoire.
The Gun - 1968 - Race With the Devil / Sunshine
2744095.jpg (106.04 Kio) Vu 3520 fois
Face 1 :
Face 2 :
PS : Jon Anderson, chanteur de Yes, a(urait) fait partie de la genèse de The Gun, avant l'enregistrement des disques ...
Robert (59)
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Redbone, groupe originaire de Fresno, USA, premier groupe indien de Rock à investir les charts internationales ...
"The Witch Queen of New Orleans" écrit et produit par Pat et Lolly Vegas rappelle certains titres de Creedence Clearwater Revival, avec une petite touche, Swamp Rock oblige, de Dr. John qui lui confère des parfums de Bayou ...
"Chant: 13th Hour" écrit Pat Vegas, produit par Pete Welding and Lolly Vegas est un chant tribal, incantatoire, appuyé par les tam tam, rien d'étonnant puisque tous les musiciens de Redbone sont des Native Americans à l'instar de XIT ou plus récemment Blackfoot.
C'est Pat Vegas qui est le chanteur soliste sur les deux titres.
Personnel :
Pat Vegas (vocals, bass, electric guitar, acoustic guitar, piano),
Lolly Vegas (vocals, lead guitar, organ, acoustic guitar),
Tony Bellamy (rhythm guitar, wah-wah, piano, Dobro, vocals),
Pete DePoe (drums, percussion, vocals).
The Witch Queen of New Orleans / Chant : 13th Hour
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Face 1 :
Face 2 :
Robert (59)
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
L'un des titres les plus longs du rock and Roll ... They Caught The Devil And Put Him In Jail In Eudora, Arkansas
J'ai conscience de chasser ici sur les terres de notre ami Texas, qui, j'en suis sur me pardonnera, mais ce 45 tours me tenait à cœur, il fait partie de ceux que j'ai acheté sciemment, à leur sortie, au prix fort, aux nouvelles galeries de Dunkerque, je m'en souviens comme si c'était hier ... à l'époque il fallait se saigner aux 4 veines pour accéder aux disques qu'on aimait.
Tony Joe White, le chantre du Swamp Rock, l'une des voix les plus graves et les plus chaudes du rock ...
Un auteur compositeur exceptionnel, qui a refourgué son Polk Salad Annie à Elvis lui même ... chapeau bas !
Ce 45 tours, où il est question de l'arrestation du diable et de son incarcération à Eudora dans l'Arkansas , avait éveillé ma curiosité et dès la première écoute je l'avais adoré ... il fait partie des 20 /30 singles que je préfére.
Tony Joe White – 1971 - They Caught The Devil And Put Him In Jail In Eudora, Arkansas / My Kind Of Woman
Ref : Warner Bros. Records – wv. 5156
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Face 1 :
Face 2 :
PS : ce Single ne serait sorti qu'en France ... aucune trace d'une autre édition ...
Robert (59)
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Bravo Grievous ! Excellent choix,ça fait rengaine à force, mais c'est vrai ...
Il est vrai qu'à l'époque, y avait intérêt à ne pas se tromper dans le choix des disques ! Pas d'Internet à l'époque, rien de tout ça. Les tablettes étaient en chocolat ou en bois, dans la salle de classe. Et quand tu surfais, c'était avec les Beach Boys !
Tu n'avais pas 36 solutions pour acheter un disque : soit tu analysais et soupesais les critiques émises par la presse spécialisée, soit tu restais scotché à la radio, avec l'hypothétique espoir d'en entendre quelques extraits.
Troisième hypothèse/solution : le disquaire et ses cabines d'écoute. J'avais une copine qui y bossait. Je ne vous dis pas le nombre d'albums qu'elle m'a permis d'écouter ...
Cette solution comportait toutefois un inconvénient majeur : fallait pas que le 30 cm soit scellé, sinon t'étais "eu".
Le 45 tours de Tony Joe White que tu présentes, est extrait de l'album éponyme de Tony Joe White, paru en 1970. Il saluait son arrivée chez Warner et son contenu est clairement orienté vers la soul et le rythm'n'blues, avec un paquet de cuivres,"comme jamais il n'en invitera plus".
"My kind of woman" a connu un certain succès en radio.
Voici maintenant un 45 tours créé par des espions venus du froid (Norvège), qui ont pour nom de code TITANIC. Bien que revendiquant haut et fort des influences psyché /prog / planant, ce ne sont pas des éléphants roses mais bel et bien Santana qu'ils ont en ligne de mire pour partir à l'assaut des classements avec ce "Sultana". " Santa Fe" sera un autre single à succès (1971).
Après, on les moins entendus, malgré la parution régulière d'albums, dont le remarquable "Eagle Rock" en 1973, qui a connu un certain retentissement. De changements de personnels en splits puis en reformations, les Titanic ont poursuivi leur carrière jusqu'à tout récemment.
William Sheller qui s'était déjà investi dans le groupe "Les Irrésistibles" ("My year is a day"), aurait participé à l'élaboration du 1er album.
Les membres du groupe de 1969 à 1973 :
Roy Robinson : Lead vocal (à ne pas confondre avec Roy Orbison !!!)
Kiell Asperud : vocals, percussions
Janne Loseth : vocals, guitar,
Kenny Aas : bass, organ
John Lorck - drums
The Titanic en 1970 :
titanic sultana.jpg (25.61 Kio) Vu 3498 fois
Face A : Sultana Face B :Sing fool sing (tout à fait dans le son rock de ce début des années 70)
Il y a longtemps que je ne l'avais plus écouté ce single qui m'avait été offert par mon meilleur pote, en échange de "Memo from turner" (du film "Performance"), le 1er 45 tours solo de Mick Jagger que j'avais acheté sur la foi d'une excellente chronique. Et comme il était fan des Stones ...
Mick Jagger :
face A : "memo from turner"
face B : instrumental "Natural magic" (très court)
Maintenant, j'en suis persuadé, car il ne peut en être autrement.
, tu as parfaitement raison d'évoquer les Tremeloes 
, groupe britannique qui était aussi dans le sillage des Herman's Hermits ("No milk today") et dont le chanteur Peter Noone faisait craquer les jouvencelles.
