Le forum Audiovintage est privé.
En tant qu'invité, vous avez accès à certaines rubriques uniquement, l'ajout de nouveaux membres n'est pas possible pour le moment.

Juke Box - les cinglés du Single ...

La base de notre passion !
Répondre
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

:hello:

Le voilà grievousangel ! Si vous voyez ce CD ou l'un de cette série dans le bac d'un soldeur ou ailleurs, n'hésitez pas. C'est du tout bon ! :yes!:
millenium 2.jpg
millenium 2.jpg (17.9 Kio) Vu 2177 fois
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

:hello:
Hank Mizell :
Face A : "Jungle rock"

Face B :
When I'm in your arms

(1976)

"Jungle Rock" a connu un drôle de destin. Ecrite et composée pour partie par H. Mizell et le guitariste Jim Bobo (USA), avec lequel il formait un duo, cette chanson n'avait pas rencontré un grand succès lors de sa sortie en 1958. Rééditée en 1959, elle connaît un nouveau flop. Jusqu'en 1962, H. Mizell enregistrera une série de singles qui resteront tous dans un relatif anonymat. Il se tournera vers la religion et deviendra prédicateur.

En 1971, un obscur label néerlandais fait paraître un LP "Best of" dédié au rock and roll. Comme d'habitude en pareille circonstance, pour limiter les coûts (obtention/rachat des droits), derrière quelques grands succès, apparaissent habilement des titres mineurs ou inconnus, interprétés par des artistes qui ne le sont pas moins. Parmi eux figure "Jungle Rock".

Toujours à l'affût d'un bon coup en matière de rock and roll revival, Charly Records GB s'intéresse à ce titre et le réédite en 45 tours. Il est largement diffusé sur les ondes et devient un tube à l'échelle européenne. Gros problème cependant : les responsables des chaînes de TV britanniques ont le plus grand mal à retrouver Hank Mizell.
Cela explique cette séquence un peu bizarre, qui ne montre que des filles évoluant dans une jungle en carton pâte, tandis que tourne le disque.

Nous sommes en 1976, et la vague nostalgique charrie les dernier(e)s galet(te)s. Pas plus tard que très bientôt, on dansera le disco sur les plages.
Fichiers joints
jungle rock.jpg
jungle rock.jpg (468.14 Kio) Vu 2169 fois
Modifié en dernier par Texas Rangers le mar. 27 déc. 2016 19:23, modifié 1 fois.
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

Et puisque l'on y est, voici l'un de mes 45 tours les plus rares.

the Wild Angels :
wild angels 2.jpg
wild angels 2.jpg (10.09 Kio) Vu 2166 fois
- face A : "Three nights a week"

- face B : "Time to kill"

(1971)

Formé en 1967 autour du chanteur Marl Gray, les Wild Angels sont un groupe de rock and roll revival anglais pur et dur, à côté desquels Crazy Cavan & ses Rythm Rockers pourraient passer pour de charmants bambins. :lol:

Ils ne trichent pas, ne changent pas de style musical en fonction des modes du moment, ne s'accoutrent pas comme à l'époque et connaissent leur sujet sur le bout des doigts. Ils ont été les accompagnateurs privilégiés de vieux rockers sur le retour, comme Gene Vincent.

A l'instar des pays du nord de l'Europe, la perfide Albion a toujours été une terre d'accueil pour les pionniers du rock américains qui étaient en disgrâce (Jerry Lee, Chuck Berry) ou tout simplement oubliés dans leur pays d'origine. Elle a également fourni des bataillons entiers d'artistes, tels les Wild Angels que je vous présente ici. Je possède tous leurs albums.
Avatar du membre
grievousangel
Super Modérateur
Messages : 3748
Enregistré le : sam. 7 août 2010 14:58
Localisation : 59

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par grievousangel »

David McWilliams était un chanteur Irlandais de Belfast, Il a eu un hit international (sauf en Grande Bretagne) en 1967 avec Days of Pearly Spencer et ce titre a malheureusement occulté toute sa carrière, en tous cas en France alors qu'il a sorti une bonne dizaine d'albums, dignes d'intérêt mais quasi introuvables en nos contrées ...
Il faut rajouter que le succès de Days of Pearly Spencer devait beaucoup aux radios pirates dont Caroline, son manager était l'un des directeurs, ce qui lui a également valu le bannissement sur les ondes de la BBC.
L'homme nous a quittés le 8 janvier 2002, le jour même de mes 50 ans, comment dès lors ne pas souvenir de lui ?

David McWilliams - Days Of Pearly Spencer
4675896.jpg
4675896.jpg (160.17 Kio) Vu 2154 fois
Face 1 :

Face 2 :
Robert (59)

Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

Bonsoir grievous ! :hello:

Quand les grands esprits se rencontrent décidément ... Ce coup-ci, c'est moi qui m'apprêtait à poster David McWilliams, mais j'hésitais car il s'agit d'un EP pour ce qui me concerne. Et ben comme ça je pourrai compléter avec la face B qui comprend :

- This side of heaven (influences Dylaniennes évidentes)

- Poverty Street


David McWilliams est arrivé à une époque alors en pleine ébullition musicale et son style est tombé dans le tronc (fosse) commun(e) de tous les sacrifiés talentueux. Il en aurait été, je crois, tout autrement quelques années plus tard.

"The days of pearly spencer" a bercé ma pré-adolescence et reste attaché à de précieux souvenirs. :sweat: :love:
Avatar du membre
grievousangel
Super Modérateur
Messages : 3748
Enregistré le : sam. 7 août 2010 14:58
Localisation : 59

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par grievousangel »

Texas Rangers a écrit :Bonsoir grievous ! :hello:
Quand les grands esprits se rencontrent décidément ... Ce coup-ci, c'est moi qui m'apprêtait à poster David McWilliams
Hello Buck Jones, t'as le bonjour de Tex Tone ... (comprenne qui pourra) :mdr:
buck.jpg
buck.jpg (91.86 Kio) Vu 2137 fois
tex.jpg
tex.jpg (195.97 Kio) Vu 2137 fois
On a je crois pris des chemins très parallèles avec beaucoup de références communes, mais il est vrai que ces années étaient si riches qu'il fallait faire des choix et continuer de l'avant, aussi rien d'étonnant à ce que des pans entiers de la musique Rock Pop nous aient échappés et expliquent aussi nos différences ... L'avantage aujourd'hui c'est de découvrir ou redécouvrir des choses ignorées ou délaissées pour les raisons les plus diverses ...
Robert (59)

Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

:hello:
Bonsoir grievous et bonsoir tout le monde ici dedans !
Hello Buck Jones, t'as le bonjour de Tex Tone ... (comprenne qui pourra)

Ah, je vois que nous avons les mêmes références en littérature ! Mais ma culture est toute mitée car je ne connaissais pas "Tex Tone". Buck John par contre était mon héros de BD préféré. Je crois bien que je les avais toutes. En deuxième position arrivait Tex Bill, puis Blek le Roc, ce trappeur fort comme Hercule qui mettait la pâtée à l'envahisseur anglais. :miam:
Tout ceci explique mon pseudo, puisque Buck John était un Texas Ranger. Quelle belle époque, que de beaux souvenirs ...

Et justement, dans le domaine des singles, voici the Flower Pot Men avec leur unique succès "Let's go to San Francisco". Nous sommes en 1967. Le phénomène hippie prend de l'ampleur, les cheveux s'allongent, les barbes fleuries aussi et tout ce joli monde organise de grands rassemblements festifs où l'on parle d'amour, de paix et de musique.

Comme il leur faut des hymnes, Ken Lewis et John Carter deux auteurs-compositeurs anglais prolifiques également fondateurs de groupes éminents comme Ivy League, écrivent et composent ce titre qui sera leur unique succès.

Au départ, les Flower Pot Men ce sont eux. Pour enregistrer le titre, ils ont fait appel à des musiciens de studio plutôt talentueux puisque l'on y trouve Jon Lord au mellotron MKII et Nick Simper à la basse, tous deux futurs membres de Deep Purple.

"Let's go to San Francisco" (repris en français par Richard Anthony sous le titre "Il faut croire aux étoiles") fera un tel carton, que leur label (Deram), organise concerts et apparitions télévisuelles. Seulement voilà : Lewis et Carter répugnent à apparaître en public, surtout à la télé.

On choisira donc des figurants qui chanteront en playback. Le patronyme du groupe prend ainsi toute sa signification puisqu'ils serviront de pots de fleurs, sans que nul, à l'époque, ne découvre le ... pot aux roses !

Deram, encore lui, exige un nouveau hit du même calibre. Lewis et Carter s'attèle à la tâche. Ils reprennent la trame musicale de "Let's go ..." et en font "A walk in the sky" qui devient son frère jumeau. Le public suit encore du bout d'une oreille déjà moins séduite. Les ventes s'effritent et finissent par s'effondrer.

Les Flower Pot Men se structurent, deviennent un vrai groupe avec de vrais musiciens, mais il est trop tard. D'autant que le style s'oriente vers du prog lénifiant, abscons, empli d'éléphants roses. Les fans de naguère ne sont plus au rendez-vous. L'aventure prendra fin en 1969, à la faveur d'un changement de manager. Le groupe (ou ce qu'il en subsiste) se rebaptise White Plains.

Néanmoins, "Let's go to San Francisco" est pour moi est vrai petit chef d'oeuvre. Bon d'accord, c'est du Beach Boys à la crème anglaise. Bon, d'accord aussi, les harmonies vocales rappellent celles écrites par Brian Wilson. Mais qu'est ce que c'est bien foutu ... et ce jeu de basse virevoltant, inventif.
Vraiment, à mon humble avis, ce titre est à la hauteur de "Good vibrations", même s'il en copie la structure.
flowerpot men.jpg
flowerpot men.jpg (205.06 Kio) Vu 2128 fois
Face A : Let's go to San Francisco

Face B : "Journey's end"


Son frère jumeau :
a walk in the sky.jpg
a walk in the sky.jpg (15.55 Kio) Vu 2128 fois
Face A : "A walk in the sky" (toute ressemblance avec "let's go ..." n'est pas une coïncidence)

Face B : "Am I losing you" (très beau ...)
Avatar du membre
grievousangel
Super Modérateur
Messages : 3748
Enregistré le : sam. 7 août 2010 14:58
Localisation : 59

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par grievousangel »

Le 45 tours qui allait porter le coup fatal aux Beatles ... le disque de la rupture, la dégradation des relations qui désormais iraient de mal en pis ...
Yoko Ono a détourné John Lennon ... "Instant Karma" sort en 1970 et son côté rageur laissent entrevoir quelque chose d’intéressant à venir ... mais quand on écoute la face 2, on peut être un peu inquiet, Lennon laisse la part belle à Yoko pour "Who has seen the wind", une chansonnette que les fans du Beatles à lunettes ont en général écouté une seule fois ... :couik:

Lennon/Ono With The Plastic Ono Band : Instant Karma! / Who Has Seen the Wind?
2999981.jpg
2999981.jpg (92.93 Kio) Vu 2115 fois
Face 1 :

Face 2 :
Robert (59)

Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Avatar du membre
Texas Rangers
Membre honoraire
Messages : 367
Enregistré le : sam. 7 mai 2016 19:14

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par Texas Rangers »

:hello:

Autre gros tube en 1966, autres souvenirs émouvants qui s'y ratttachent, voici "Winchester Cathedral" par le New Vaudeville Band, qui présente énormément de points communs avec les Flower Pot Men.
the new vaudeville band.jpg
the new vaudeville band.jpg (208.9 Kio) Vu 2111 fois
face A (de mon 45 tours, car c'était un EP à l'origine) :
"Winchester Cathedral"
Face B (leur 2ème succès) : "Peek A Boo"

new vaudeville 2.jpg
new vaudeville 2.jpg (37.66 Kio) Vu 2111 fois
Jugez plutôt :

Au départ, c'est un anglais, Geoff Stephens, parolier (et parfois aussi compositeur) de son état, qui créé "Winchester Cathedral" pour s'amuser, pour expérimenter aussi. En effet, il adore les orchestres dansants des années 20, les voix nasillardes reproduites par les appareils de l'époque, qu'on dirait sorties d'un mégaphone. Bon, aujourd'hui ces voix évoquent plus Nicolas Hulot, lors de certaines de ses expéditions pour son émission d'autrefois, "Ushuaïa", diffusée sur TF1.
Geoff Stephens enregistre une démo grâce au concours de ... John Carter (Ivy League et Flower Pot Men !) qui prête sa voix. Et parce qu'il fallait bien donner le nom d'un groupe à la maison de disques (Fontana Records), Stephens toujours inspiré par les grandes formations des années folles, invente "The New Vaudeville Band".

Fontana Records ne se pose pas de questions et sort le disque. Contre toute attente, "Winchester Cathedral" devient un énorme succès commercial. D'abord au Royaume Uni, puis aux Etats-Unis (n° 1 au Billboard) et en Europe. Au total, "Winchester Cathedral" se vendra à 3 millions d'exemplaires.

Même problème que pour les Flower Pot Men un an plus tard, Fontana Records sollicite Stephens pour les télés, les promos et les concerts. Mais il est tout seul. C'est Mr. Lonely.
Alors, en hâte, il recrute ici et là des musiciens (dont un membre de Bonzo Dog Doo Dah Band). Les télés et les tournées s'enchaînent. Voilà que paraît l'album, sobrement intitulé "On Tour" qui contient un autre hit : "Peek-A-Boo" qui fait à nouveau un gros carton des 2 côtés de l'atlantique (mais beaucoup moins chez nous. La France avait déjà tourné la page, pas Jimmy, l'autre ... :lol: ).

Le Royaume Uni célébra encore un peu le New Vaudeville Band en lui accordant 2 derniers succès qui demeureront strictement insulaires :
- "Finchley Central", puis "Green Street Green".

1968 sonne le glas du New Vaudeville Band. Il apparaîtra une dernière fois dans la B.O. du film "Un amant dans le grenier" et puis disparaîtra des écrans radar.

Et pour une anecdote en plus :

Chasseur toujours à l'affût, Claude François pêchera le premier les droits de "Winchester Cathedral". Dans sa précipitation à remonter les filets, il en sortira d'abord une version "prolo" intitulée "J' travaille à l'usine", qui collait peu à son personnage. 15 jours après, sans mot dire, paraîtra une nouvelle version qui reprend cette fois le titre original.

Claude François :
"J' travaille à l'usine" (1966) :


puis : "Winchester Cathedral" (1966):
Avatar du membre
grievousangel
Super Modérateur
Messages : 3748
Enregistré le : sam. 7 août 2010 14:58
Localisation : 59

Re: Juke Box - les cinglés du Single ...

Message par grievousangel »

Il s'agit ici d'un EP et non d'un Single ...
Un groupe mystérieux que tout le monde semble avoir oublié ... très peu de renseignements sur le net ...
Je sais que c'est un disque que TexasRanger devrait aimer, peut-être le connait-il ?
Un groupe qui n'est pas sans rappeler le New Vaudeville Band, avec un petit parfum de Kinks ...
Le contenu est curieux, de la psychedélique Pop ? avec un côté un peu traditionnel, un peu fou, très britannique ... mais terriblement attachant !

Loulou (Put another record on)
Psychiatric Case
Kensington High Street
Seeds of Discontent
1967837.jpg
1967837.jpg (79.26 Kio) Vu 2106 fois
Side 1 :


Side 2 :



Personnel du Dead Sea Fruit :
Clive Kennedy (vocals),
Dave "Beano" Lashmar (guitar, vocals),
Simon "Si" Clifford (keyboards),
John Errington-Townsend (percussion, vocals),
Christopher Hall [Chris Lansdown] (bass, guitar, vocals),
Arthur Marsh (bass, guitar, vocals).
Robert (59)

Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ...
Répondre