Cet appareil, de son petit nom , SN313, est également une machine extraordinaire, équipé d'une EF86 et d'1 EL84, attaqué par transfo en entrée avec sortie sur transfo. Dimensions 15x15x30cm, poids presque 11kg. On en trouve de plusieurs origines, les plus nombreux étant le BELIN et le LGT que je présenterai successivement:
La structure est quasi identique à celle de l'ampli de ligne Western Electric à 6J7/6F6 (ou 348A/349A)
Certains composants ont été changés : Les capas PIOs SIC-SAFCO de liaison ont tendance à devenir fuyardes, surtout avec une résistance de fuite de grille de 1MOhms pour l'EL84 .... c'est la seule chose que l'on puisse reprocher au BELIN qui a envoyé un bon nombre de transfos de sortie à la benne. Dans le LGT, cette valeur est limitée à 500k. L'atténuateur en façade commute le gain à 6, 12 ou 34dB .
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ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
Modifié en dernier par Wagtbtoobz le mer. 23 oct. 2013 18:49, modifié 1 fois.
Re: ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
Et maintenant le LGT :
Totalement interchangeables, ils ont cependant une très légère différence de "sonorité".
Les connecteurs SOGIE à 14 points sont noircis par le temps et l'oxydation en raison de l'argenture des contacts. La maintenance de routine mensuelle prévoyait une "extraction/réinsertion" de chaque caisson pour nettoyer les surfaces de contact. La ventilation des tubes était réalisée par aspiration, d'où les ouvertures en face avant SOUS le chassis, l'expiration étant réalisée à l'arrière AU DESSUS du chassis. Lorsqu'une "alvéole" de bâti était inutilisée, un caisson "fantôme" occupait l'espace de manière à limiter la dépressurisation et ne pas dégrader les conditions de ventilation des autres amplis. Les calories étaient recyclées par la pompe à chaleur. Le LGT vu ci-dessus, rutilant, a été extrait par mes soins du studio 102 ...il était sans doute en service depuis sa mise en route. Le voyant vert ( à droite) correspond à MARCHE, le rouge "ALARME" est commandé par une alim extérieure 48v et un relai de l'appareil qui se ferme en cas de baisse de la tension d'alimentation, permettant une localisation rapide du fautif. Le porte étiquette servait à faire apparaître la référence des paires téléphoniques raccordées en entrée et en sortie. Tout avait été pensé.
Il y a de cela quelques années, à la fin des vacances, j'ai oublié de débrancher la totalité de mon installation ... deux SN313 sont restés sous tension DEUX MOIS non stop .... euh, même pas peur, même pas tièdes
Totalement interchangeables, ils ont cependant une très légère différence de "sonorité".
Les connecteurs SOGIE à 14 points sont noircis par le temps et l'oxydation en raison de l'argenture des contacts. La maintenance de routine mensuelle prévoyait une "extraction/réinsertion" de chaque caisson pour nettoyer les surfaces de contact. La ventilation des tubes était réalisée par aspiration, d'où les ouvertures en face avant SOUS le chassis, l'expiration étant réalisée à l'arrière AU DESSUS du chassis. Lorsqu'une "alvéole" de bâti était inutilisée, un caisson "fantôme" occupait l'espace de manière à limiter la dépressurisation et ne pas dégrader les conditions de ventilation des autres amplis. Les calories étaient recyclées par la pompe à chaleur. Le LGT vu ci-dessus, rutilant, a été extrait par mes soins du studio 102 ...il était sans doute en service depuis sa mise en route. Le voyant vert ( à droite) correspond à MARCHE, le rouge "ALARME" est commandé par une alim extérieure 48v et un relai de l'appareil qui se ferme en cas de baisse de la tension d'alimentation, permettant une localisation rapide du fautif. Le porte étiquette servait à faire apparaître la référence des paires téléphoniques raccordées en entrée et en sortie. Tout avait été pensé.
Il y a de cela quelques années, à la fin des vacances, j'ai oublié de débrancher la totalité de mon installation ... deux SN313 sont restés sous tension DEUX MOIS non stop .... euh, même pas peur, même pas tièdes
Re: ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
Le fantôme justement, avec, à gauche, un tiroir de correction de ligne qui permettait d'ajouter de la capacité ou de l'inductance en fonction de l'impédance réelle de la ligne utilisée ... "légèrement" réformé, il a été transformé en PLLXO.
Re: ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
Enfin, je logerai ici deux clichés permettant de comprendre la complexité des problèmes de "brassage" en ligne symétrique en plus ... Toutes les liaisons sont fixes, mais tout doit pouvoir évoluer. On affecte donc certains câbles dynamiquement avec des "bretelles" raccordant telle sortie à telle entrée, si l'on souhaite insérer une correction, on repasse par le panneau avant de réinjecter le signal. C'est POUYET qui fournissait (et fournit toujours) les "poutres" des CAA de France Télécom. Le format de l'époque, taille SNCF (!) , est à peu près de celui des XLR 3. Ce panneau provient d'un meuble de studio : Le bouchon, utilisé en masse, assurait une liaison à gauche ou à droite, en fonction du câblage arrière.
Re: ORTF (IV) SN313 : amplificateur de ligne
En effet...Enfin, je logerai ici deux clichés permettant de comprendre la complexité des problèmes de "brassage" en ligne symétrique en plus ...
Les "fameuses" réglettes Pouyet, entre autres ?C'est POUYET qui fournissait (et fournit toujours) les "poutres" des CAA de France Télécom
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