Mais c'est une très respectable machine à amplifier.
Je m'en sépare à regrets car j'ai franchi le pas pour grimper à la gamme du dessus : Mark Levinson ML3 (Jean l'a déjà présenté
)J'ai acquis le P-360 voila près de 2 ans (2000€) pour remplacer un ampli Denon défaillant sur mon installation.
Le précedent propriétaire l'utilisait pour driver ses JBL; Il changeait de gamme aussi.
Je voulais quelque chose de fiable, beau, bien conçu et construit et aussi puissant car mes Dali Helikon 400 MK2 (Danoises) ont un rendement catastrophique de 88Db...
Je n'ai pas été déçu par le changement ! En 4ohms mes Dali avaient le courant qui leur fallait; dans la limite haute qu'elles peuvent (/doivent) encaisser : 300W.
Au repos, silence de fonctionnement quasi absolu ou non audible sur les enceintes; en amont c'est un pre-amp Audioresearch LS25MK2; source vinyle par platine Sota Cosmos et CD par NAim.
Juste le doux ronflement à peine audible des tubes du Pre-Amp.
Au première notes, c'est vif et délié; dynamique mais jamais agressif; on va dire que cela se tient bien, très bien même.
En l'occurrence un excellent album Jazz L''Oscar Peterson Trio (vinyle et cd)
J'avais gagné une transparence encore jamais atteinte sur mon installation auparavant.
Coté fabrication, la machine est dans le respect d'une très grande qualité, prestige de la marque;
rien n'est négligé; chaque cable, ensemble de cables, est soigneusement agencé, attaché, protégé, guidé.
Il y a des rondelles en cuivre ça et là, même où cela ne se voit pas capot ouvert (faut regarder en dessous !).
Le seul ajustage des lourds panneaux métalliques ajourés et anodisés du dessus et dessous en dit déjà long.
Pas de vis sans sa rondelle "typée" selon son usage d'isolation électrique ou mécanique, voire esthétique. Rien n'est sacrifié; chaque détail compte. J'aime ça !
Le transformateur d'alimentation est surdimensionné ainsi que les capas de sortie.
Le panneau AR est représentatif aussi du soin apporté à chaque système de connexion entrées/sorties; c'est du lourd.
Entrées Cinch/RCA ou Symétriques; gros écrous de bakélite sur bornes cuivrées pour pincer les fils d'enceintes et assurer le meilleur contact possible.
La face AV est très belle avec ses 2 grands VU-metres rétro éclairés; le bas est une trappe qui bascule d'une pression.
Derrière nous avons tous les réglages d'ajustement du niveau des entrées;une prise casque ajustable, les commutations d'enceintes, le bridge pour passer la bête au double de puissance en "mono"; selection des entrées en symétriques ou RCA; entrée "Front" aussi en façade pour le cas où nous aurions besoin de brancher une autre source (pre-amp).
Je n'ai eu que du bonheur à l'écouter et aussi à pouvoir profiter de sa beauté "stylée" pour parler comme nos jeunes
un seul petit pb à déplorer mais en fait, c'était un mal pour un bien, cela m'a conduit à "decider" l'acquisition d'un de mes rêves en amplification : le Mark Levinson ML3.
Le pb, réglé aujourd'hui, était un défaut intempestif de contact du relais de commutation "enceinte" droit; de temps en temps ce relais ne collait pas bien et je perdais le canal droit...
Les 2 relais (gauche/droit) ont été remplacé + les réglages bias/offset; il est ainsi complètement opérationnel (et oui ça s'use aussi chez Accuphase).
Mais le ML3 était arrivé entre temps; j'ai donc pu comparer les 2 écoutes et je ne pouvais plus abandonner le ML3 (si je puis dire). Car on abandonne pas un ML3 !!!
je vous en fait profiter au titre d'une écoute comparative :
car là, on passe radicalement au niveau au-dessus en terme de transparence, respect des timbres et harmoniques, dynamique aussi (le ML3 c'est 2 doubles monos couplés).
Mais surtout, je pense que c'est au niveau de la distorsion par inter-modulation que l'on apprécie encore davantage la différence.
Le message sonore est complètement débarrassé de toutes perturbations non musicale, on entend tout ou presque très distinctement; rien ne se gêne ou se bouscule à la sortie même quand il y a du monde dans l'orchestre; c'est très naturel en fait et ça fatigue jamais (un critère ça non...?).
On peut tenir une conversation avec quelqu'un sans jamais être agressé par le son même à un niveau déjà respectable dans la pièce.
C'est déjà très beau sur le P360 mais sur le ML3, c'est vraiment plus encore. Nous ne sommes plus dans même catégorie d'appareil, à part peut-être la qualité de fabrication,
Accuphase est vraiment irréprochable dans le sens "orfèvrerie" ; Mark Levinson sur ce point, c'est aussi très rigoureux aussi mais plus du genre "machine de Labo" qui se fait oublier alors que l'Accuphase joue de ses atours esthétiques pour se faire remarquer. Chez Levinson pas de chose superflue, rien que le nécessaire et suffisant, l'efficace !
C'est comme si son esthétique pouvait aussi s'entendre. C'est plus brillant (sans être cliquant), moins neutre que le ML3; moins précis aussi mais attention, le P360 reste tout de même très compétitif à son niveau.
De manière inversement proportionnelle, on pourrait dire que le ML3, derrière son énorme masse noire, brute et plane, sans signe extérieur de richesse, est d'une très grande finesse et délicatesse et peut aussi quand c'est le moment, livrer quasi immédiatement des montées en puissance fulgurantes sans perdre en définition jamais.
Enfin sur le plan "conception", je ne suis pas suffisamment connaisseur en disserter mais je pense que le ML3 est au-dessus.
On ne l'entend pas et je parle pas du souffle électronique mais de la façon qu'il a de se faire oublier, c'est à dire de ne pas ajouter sa "couleur" au message d'origine, il l'amplifie c'est tout !
Quelques photos de la bête :
- P360 Dessus.jpg (127.1 Kio) Vu 5041 fois
- P360 Face AR.jpg (131.96 Kio) Vu 5041 fois
- P360 Face AV ouverte-2.jpg (145.39 Kio) Vu 5041 fois
- P360 Face AV fermée.jpg (99.96 Kio) Vu 5041 fois
pour la présentation qui donne envie 
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. . . . tiens au fait, j'ai encore une pt'ite place dans mon meuble, juste à côté du M508 (qui ne lui arrive certainement pas à la cheville) . . . . rien à voir avec ce superbe ACCUPHASE) ! ! !