La série 500 fut produite en à partir de 1968 jusqu'en 1972, comme d'habitude chez Armstrong l'un des arguments de vente était la rapidité de réparation:"Juste le temps de prendre un thé", en effet tous les composants sont assemblés sur des cartes enfichées verticalement sur des barettes, en cas de panne 2minutes suffisent pour ouvrir, il suffit de retirer la carte défaillante et de procéder à son changement.
Cet appareil reprend le schéma de la précédente série 400, le parti pris de la marque consistait à offrir un appareil facile à entretenir, rappelons nous qu'à l'époque en France comme chez la perfide Albion des revendeurs tenaient boutique dans chaque ville.
Au niveau de l'écoute, l'ampli et le receiver surprennent par leur dynamique et malgré une puissance modeste ils alimentent sans problème des enceintes à bas rendement.
Au moment de leur lancement le constructeur mettait en avant leur capacité à retranscrire le registre médium, et je puis témoigner que l'écoute des 4 saisons par Trevor Pinnok sur des enceintes BO S45/2 me causa une très agréable surprise.
Bien sûr il faut composer avec la connectique de l'époque et lui associer des sources réglables en gain.
Ces appareils connaissent des maladies récurantes, les potards ont tendance à gripper, les contacteur de cartes s'oxydent, et les gros condensateurs sont fuyants.
Rien de rédhibitoire, d'autant que l'accessibilité est au rendez-vous. Pour exemple, 4€ pour le remplacement d'un condo dans ma boutique miracle à Paris.
En résumé, un appareil qui reçut les récompenses de l'industrie britannique en son temps, délicieusement vintage par son aspect avec les qualités sonores des productions anglaises.
Philippe








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