
Je n'écoutais que cela entre mes 27 et 30 ans...à un point tel que les copains m'avaient surnommé Schubert....et je ne m'en porte pas plus mal aujourd'hui, je crois....
Je vous conseille d'écouter les Impromptus opus 90 et opus 142, la Wanderer Fantaisie D.760, les Moments Musicaux D780, les Klavierstücke D946 et parmi les nombreuses sonates, surtout les deux dernières D959 et D960....
Pour ne pas se tromper, il y a Alfred Brendel, un grand schubertien, Maria Joao Pirès, , et pour les deux dernières sonates, Rudolf Serkin...
Toutes ces oeuvres mettent en exergue une délicate structure rythmique ainsi qu'une grande subtilité de la ligne mélodique...tout cela est baigné d'une lumière diaphane et d'un sens du chant incomparable...La poésie est toujours présente, ainsi que la pudeur...Ainsi qu'une variété succulente d'aperçus d'éclairages et de coloris, de majesté dépouillée tout en demeurant grandiose et parfois très conflictuelle....Tout cela traduit et le climat de l'époque dans le milieu artistique musical autrichien, et le climat personnel et dramatique qui règne dans la tête du compositeur....
Il est impératif de s'imprégner des notices qui accompagnent ces CDs....
Du pur bonheur...De l'Humanité a l'état pur, sans fioritures...de l'Humanité dénudée.... :coeur: