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Bernard Lavilliers
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Bernard Lavilliers
J' aime bien les mélodies ..
Modifié en dernier par Dadatimi le mar. 7 sept. 2010 16:46, modifié 2 fois.
Re: Bernard Lavilier - On the road again
c' est vrai que tu as des goûts éclectiques..... 

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- Membre V.I.P
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- Vinc
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Re: Bernard Lavilier - On the road again
lol j'adore le mot "éclectique", ca me fait toujours penser a Sister Act 2.
"éclectique c'est quoi?
-bah t'es nase ou quoi, tu met la prise et ca marche"
enfin je crois que beaucoup de monde a des gouts éclectique (moi en premier). La musique n'est pas forcement une affaire de genre, juste un affaire de gout et de passion autant pour celui qui ecoute que le magicien qui la crée. et plus la passion du magicien est contagieuse plus la paire auditeur/auteur prend son pied
"éclectique c'est quoi?
-bah t'es nase ou quoi, tu met la prise et ca marche"
enfin je crois que beaucoup de monde a des gouts éclectique (moi en premier). La musique n'est pas forcement une affaire de genre, juste un affaire de gout et de passion autant pour celui qui ecoute que le magicien qui la crée. et plus la passion du magicien est contagieuse plus la paire auditeur/auteur prend son pied

- Sounion
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Re: Bernard Lavilier - On the road again
"On était jeune et large d'épaule ..."
C'est une chanson magnifique, poignante et triste.
J'ai commencé avec les grands titres 80's bien connus de BL - et puis après j'ai découvert ce qu'il avait fait dans les années 70. Le double vinyl live ("t'es vivant" - de mémoire) est splendide.
C'est une chanson magnifique, poignante et triste.
J'ai commencé avec les grands titres 80's bien connus de BL - et puis après j'ai découvert ce qu'il avait fait dans les années 70. Le double vinyl live ("t'es vivant" - de mémoire) est splendide.
Coup de coeur du moment : SANSUI 990 + CABASSE GALION II
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"I read Playboy magazine for the same reasons I read National Geographic magazine.
I like to see pictures of places I know I´ll never visit."
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- Membre V.I.P
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Re: Bernard Lavilier - On the road again
Je ne suis pas porté par les chansons françaises, mais il y en a quelques unes que j' apprécie..
- Skyy
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Re: Bernard Lavilier - On the road again
Je conseille à tous ceux qui ne le connaissent pas, un très bon album de Lavilliers : "Voleur de feu" sorti en 86. Très bien enregistré en outre.
C'était mieux avant
- Skyy
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Bernard Lavilliers - Samedi soir à Beyrouth
Je repense souvent à Coluche, à ce putain de camion, je repense aux yeux verts de cette fille aux cheveux courts qui peuplaient mes nuits de ces songes interdits quand à 16 ans je rêvais ma vie, je repense à ma première chaîne hi-fi, je revois ces virées en bagnole, ces dérapages pas toujours contrôlés, je songe à toutes ces années qui sont loin aujourd'hui, à ces premières soirées enfumées et noyées dans l'alcool et je me sens parfois comme un ex-fan des eighties pleurant ses années folles.
Disparus les Gainsbourg, les Desproges, enfuies les Sharon Redd, les Prelude Records, envolées ces longues crinières qui flottaient dans le vent de mes nuits d'été, oubliés ces 25 degrés le coude à la portière, perdues toutes ces paroles insouciantes, toutes ces ondes vagabondes, ces mélopées chaloupées des FM tout juste nées.
Cela m'attriste d'ailleurs de devoir me retourner, constater que je ne m'extasie plus au ciné, me rendre compte que Blade Runner est mort à tout jamais, cela me peine de songer qu'il m'arrive de ne plus ressentir ce frisson en écoutant les nouveautés, de me dire qu'il n'y aura plus jamais d'été 83, que mon premier maxi single est depuis longtemps égaré, qu'il n'y aura plus jamais de film réalisé par Claude Sautet.
Mais ainsi va la vie et sans doute sommes nous tous condamnés à ressasser un jour notre jeunesse passée même si les années venant on est aussi sans doute plus en paix avec soi, qu'avant.
Ce ressenti n'est pas si insignifiant pourtant car notre époque est difficile, déshumanisée, tranchante, sans compromis et j'ai du mal, comme beaucoup je crois, à y relever mes propres défis. Dureté des échanges, difficultés à s'accomplir, à progresser, impression latente d'être coincé dans une vie que parfois on subit, font que la tentation de s'adonner à la nostalgie est trop forte pour ne pas y succomber aussi.
Alors j'ai continué ma visite introspective dans ce passé pas si simple, même si parfois à l'imparfait il fut composé et j'ai repensé à cette première écoute chez cette fille au prénom oublié, cette fille qui un jour m'a appris à aimer la musique de Bernard Lavilliers.
Bizarre ces souvenirs qui s'incrustent quand on y pense, ces moments bien rangés qui, nous rattachant à une certaine conception de l'existence, ressortent sans crier gare et tissent fil à fil ce cocon bien douillet proche parfois de l'enfance, cet écrin nostalgique dans lequel il fait bon rester quand avancer deviens plus difficile que de stagner.
L'album s'appelait "Nuit d'amour" et il m'est revenu à l'esprit aujourd'hui alors qu'écoutant le nouvel opus de Nanar "samedi soir à Beyrouth", j'ai pu réconcilier le temps d'un instant, celui d'une écoute fatiguée, le passé avec le présent.
Parce qu'il y a de la fraîcheur dans ce disque là, comme il y en avait dans cet autre, découvert il a 26 ans alors que j'avais à peine 14 ans.
Je pourrais vous dire que les arrangements sont comme d'habitude extrêmement bien léchés, je pourrais vous dire que les thèmes favoris de l'artiste, la vie, l'amour, la mort, l'injustice sociale, l'humanisme, sont toujours présents, je pourrais vous le vendre en vous disant simplement que c'est vachement bien mais ce serait inutile parce que je ne trouve pas les mots.
Tout ce qui me vient à l'esprit c'est qu'en l'écoutant aujourd'hui, je me suis revu devant cette vieille platine dans cette chambre de fille, comme par magie, comme si d'un simple claquement de doigts j'avais pu être replongé au cœur d'instants heureux appartenant à un passé révolu, comme si finalement, tout espoir n'était pas perdu.
Du grand Lavilliers, à n'en pas douter.
"Samedi soir à Beyrouth" 2008 Barclay
(texte écrit en février 2008, dans une autre vie)
Disparus les Gainsbourg, les Desproges, enfuies les Sharon Redd, les Prelude Records, envolées ces longues crinières qui flottaient dans le vent de mes nuits d'été, oubliés ces 25 degrés le coude à la portière, perdues toutes ces paroles insouciantes, toutes ces ondes vagabondes, ces mélopées chaloupées des FM tout juste nées.
Cela m'attriste d'ailleurs de devoir me retourner, constater que je ne m'extasie plus au ciné, me rendre compte que Blade Runner est mort à tout jamais, cela me peine de songer qu'il m'arrive de ne plus ressentir ce frisson en écoutant les nouveautés, de me dire qu'il n'y aura plus jamais d'été 83, que mon premier maxi single est depuis longtemps égaré, qu'il n'y aura plus jamais de film réalisé par Claude Sautet.
Mais ainsi va la vie et sans doute sommes nous tous condamnés à ressasser un jour notre jeunesse passée même si les années venant on est aussi sans doute plus en paix avec soi, qu'avant.
Ce ressenti n'est pas si insignifiant pourtant car notre époque est difficile, déshumanisée, tranchante, sans compromis et j'ai du mal, comme beaucoup je crois, à y relever mes propres défis. Dureté des échanges, difficultés à s'accomplir, à progresser, impression latente d'être coincé dans une vie que parfois on subit, font que la tentation de s'adonner à la nostalgie est trop forte pour ne pas y succomber aussi.
Alors j'ai continué ma visite introspective dans ce passé pas si simple, même si parfois à l'imparfait il fut composé et j'ai repensé à cette première écoute chez cette fille au prénom oublié, cette fille qui un jour m'a appris à aimer la musique de Bernard Lavilliers.
Bizarre ces souvenirs qui s'incrustent quand on y pense, ces moments bien rangés qui, nous rattachant à une certaine conception de l'existence, ressortent sans crier gare et tissent fil à fil ce cocon bien douillet proche parfois de l'enfance, cet écrin nostalgique dans lequel il fait bon rester quand avancer deviens plus difficile que de stagner.
L'album s'appelait "Nuit d'amour" et il m'est revenu à l'esprit aujourd'hui alors qu'écoutant le nouvel opus de Nanar "samedi soir à Beyrouth", j'ai pu réconcilier le temps d'un instant, celui d'une écoute fatiguée, le passé avec le présent.
Parce qu'il y a de la fraîcheur dans ce disque là, comme il y en avait dans cet autre, découvert il a 26 ans alors que j'avais à peine 14 ans.
Je pourrais vous dire que les arrangements sont comme d'habitude extrêmement bien léchés, je pourrais vous dire que les thèmes favoris de l'artiste, la vie, l'amour, la mort, l'injustice sociale, l'humanisme, sont toujours présents, je pourrais vous le vendre en vous disant simplement que c'est vachement bien mais ce serait inutile parce que je ne trouve pas les mots.
Tout ce qui me vient à l'esprit c'est qu'en l'écoutant aujourd'hui, je me suis revu devant cette vieille platine dans cette chambre de fille, comme par magie, comme si d'un simple claquement de doigts j'avais pu être replongé au cœur d'instants heureux appartenant à un passé révolu, comme si finalement, tout espoir n'était pas perdu.
Du grand Lavilliers, à n'en pas douter.
"Samedi soir à Beyrouth" 2008 Barclay
(texte écrit en février 2008, dans une autre vie)
C'était mieux avant
- Funambule
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Re: Bernard Lavilliers - Samedi soir à Beyrouth
Etonnant de lire cet article en écoutant "Solo" qui date de 1991.
Je n'ai pas trop de nostalgie.
Le temps passe l'avant dernière chanson de ce "Solo"
"Tu dansais petite fille
Où danses-tu maintenant
En-dessous du volcan - pour l'instant
Les hommes étaient silencieux
Et la musique si lointaine
T'avais quinze ans à peine - c'était quand
Alors le temps passe pour les fous et les rois
Le temps passe - les amants maladroits
Le temps passe encore
Sur les larmes des guerriers
Sur les blessures refermées
Sur le sable des marées effacées
Alors le temps passe sur la pluie - les déserts
Le temps passe sur le vent et la mer
Le temps passe sur le front des amis
Le temps passe sur la profondeur des nuits
Tu dansais petite fille
Où danses-tu maintenant
J'y pense de temps en temps - c'était quand
Alors le temps passe pour l'amour - la passion
Le temps passe pour les murs des prisons
Le temps passe sur les mots - les accords
Le temps passe - sais-tu qui est le plus fort
En fait, j'écoute Lavilliers depuis... 1974
Et à regarder rapidement la discographie, les cd sur l'étagère juste au dessus de l'écran, je ne trouve pas de mauvais album.
Et puis Lavilliers, il faut le voir sur scène.
Merci pour ce joli texte.
Je n'ai pas trop de nostalgie.
Le temps passe l'avant dernière chanson de ce "Solo"
"Tu dansais petite fille
Où danses-tu maintenant
En-dessous du volcan - pour l'instant
Les hommes étaient silencieux
Et la musique si lointaine
T'avais quinze ans à peine - c'était quand
Alors le temps passe pour les fous et les rois
Le temps passe - les amants maladroits
Le temps passe encore
Sur les larmes des guerriers
Sur les blessures refermées
Sur le sable des marées effacées
Alors le temps passe sur la pluie - les déserts
Le temps passe sur le vent et la mer
Le temps passe sur le front des amis
Le temps passe sur la profondeur des nuits
Tu dansais petite fille
Où danses-tu maintenant
J'y pense de temps en temps - c'était quand
Alors le temps passe pour l'amour - la passion
Le temps passe pour les murs des prisons
Le temps passe sur les mots - les accords
Le temps passe - sais-tu qui est le plus fort
En fait, j'écoute Lavilliers depuis... 1974
Et à regarder rapidement la discographie, les cd sur l'étagère juste au dessus de l'écran, je ne trouve pas de mauvais album.
Et puis Lavilliers, il faut le voir sur scène.
Merci pour ce joli texte.
Dans la rousseur de mes pinceaux, naviguer de tes mots à mes murmures.
- rycotte
- Membre no life
- Messages : 2292
- Enregistré le : mer. 11 nov. 2009 22:29
- Localisation : 06
Re: Bernard Lavilliers - Samedi soir à Beyrouth
Vous me donnez envie de découvrir un peu plus Bernard lavilliers. J'aime déjà bien le bonhomme et les quelques titres que je connais.
un album à me conseiller? je vais commencer par les deux que vous citez (solo et samedi soir...)
un album à me conseiller? je vais commencer par les deux que vous citez (solo et samedi soir...)