Ce soir, je vous présente ma plus grosse plaisanterie. Une PIONEER PD-S707 qui n'a plus rien d'origine, même pas l’esthétique

Achetée en 2001, cette platine m'a toujours plu de par sa sonorité. Après avoir dû m'en passer pendant quelques temps (heureuse rescapée de mon matériel, resté en garde-meuble), j'ai redécouvert cette platine lorsque je me suis installé à Nancy. Arrivé dans les Vosges, il y a six ans, je n'ai pas pu résister à l'appel du "Tweaking".
Bien plus "vide" que sa grande sœur, la PD-S06, cette PD-S707 n'en est pas moins pourvue de la même mécanique (en comparaison avec la deuxième version de la PD-S06).
Je me suis donc mis en quête de la modifier. J'ai séparé toutes les sections (et leurs alimentations respectives) en rajoutant un transformateur, un étage de redressement, un étage de filtrage/lissage et un étage d'écrêtage des tensions à chacune d'elles. Au total, pas moins de quatre transformateurs règnent en maîtres dans la boîte.
L'étage de sortie, basé sur un ampli opérationnel double (de type NJM4558 ou 4560, je ne sais plus vraiment), a été revu autour de deux AD825 montés sur support DIL 8 broches pour CMS.
Le coffret a été amorti à la plaque de bitume. Une semelle supplémentaire en MDF a été inséré entre la plaque d'inox du dessous et le châssis en tôle.
Le tiroir a eu droit à l'implantation d'un joint sur le pourtour interne au portillon, ce qui rend la mécanique de lecture insensible aux vibrations.
Je ne vous parlerai même pas de l'habillage bois et du vernis sur la face avant. La platine, qui accusait une masse de 7,2 kg à l'origine, atteint maintenant une masse de plus de 15 kg.
Une petite LED bleue vient éclairer la tranche du CD.
Quand je vous dis que je suis un grand malade...



Les photos des "entrailles de la bête" ont été faites, à l'époque, avec un téléphone portable et étaient de la plus horrible qualité. Je ne les ai pas conservé.
Depuis ce coup de folie, je me soigne. Ça va mieux mais je ne suis pas tout à fait guéri.