Depuis quelques temps, j’étais à la recherche d’enceintes bibliothèque pouvant convenir à ma pièce d’écoute ainsi qu’à mes attentes.
En effet, après avoir essayé un coaxial Siemens à haut rendement puis des colonnes Mulidine ; il m’est apparu évident que mon espace d’écoute limitait fortement ces choix. Je devais donc revenir aux fondamentaux de l’acoustique.
Donc ma recherche s’est concentrée sur des modèles biblio à budget raisonnable. Après plusieurs essais d’enceintes (merci aux voisins audiophiles) et d’investigation dans le patrimoine historique, j’ai trouvé mon bonheur. La Spica TC-50.
Conçue par l’américain John Bau dans les années 80, elle a fait grosse impression dans le milieu audiophile lors de sa sortie. Et pour cause. Son prix de vente ne laissait présager une telle impression à l’écoute.
Faut dire que la Spica TC-50 est l’enceinte anti bling-bling par excellence. En effet, pas de tweeter en diamant, pas de HP en peau de zébu, ni de placage en bois rare. Non, non. Ici, seul le résultat, tant aux mesures qu’à l’écoute, comptait.
Le coffret est clos et réalisé en aggloméré haute densité de 19 mm d’épaisseur. L’intérieur est rempli de laine de roche synthétique et l’extérieur est revêtu d’un simple Formica.
Le tweeter et le HP sont de marque Audax, de référence respective HD 100 D25 et HIF 17JS 2 CA12.
Le filtre est composé de 2 selfs bobinées sur ferrite, 5 capas et 4 résistances.

Enfin, la forme de l’enceinte est triangulaire et le baffle est recouvert de feutre.
On peut donc constater que la « matière » n’a rien d’extraordinaire. Les excellents résultats étant dû à la mise au point de John Bau. Notamment la mise en phase.
En effet, les points forts de la Spica est une excellente cohérence des registres et une image sensationnelle, ainsi qu’une sensation d’espace « palpable ». La musique respire, les musiciens « identifiables ».
Son rendement de 84db ainsi que son impédance pouvant chuter jusqu‘à 3.6 ohms (à 4Khz) demandent, néanmoins, un ampli assez costaud.