Si ça dérange je le supprime et je copie colle tout sans les images dans le topic de Petronne.
Donc voici un peu plus de détails concernant les Supravox Sirius que j'ai pu récupérer :
Un rapide aperçu des enceintes avant le CR d'écoute :
En attente d'une photo, cause : liens morts
Compte Rendu d'écoute :
Salut à tous, j’avais dis que dès que j’aurais le temps et l’envie je ferais un CR d’écoute concernant les Supravox Sirius.
En cette fin d’après midi je me suis surpris à écouter rêveur un groupe du nom de Beirut.
Cela faisait quelques jours que je n’avais pas pu profiter de ces colonnes sombres mais magiques, le plaisir fût immédiat !
Le folklore d’Europe de l’Est respire à plein poumon, les violons sont lâchés, le piano, la trompette, l’accordéon, les rires, les gens qui dansent, tout est là, en face de nous, du moins le croirait-on les yeux fermés.
Le chanteur nous chuchote la mélodie à l’oreille, nous confie ses moindres respirations, la scène sonore rempli la pièce, j’ai l’impression d’être en plein voyage, passant des Balkans, à l’Irlande, tantôt au milieu d’un bar, tantôt au sein d’une communauté Tsiganes . C’est riche et coloré, vivant et plein d’émotion, ce que le groupe à voulu nous faire passer ces enceintes le magnifie, le transmet de manière tellement naturelle.
La voix est chaude, les coups de tambour nous font vibrer, percutants, les détails sont partout autour de nous, l’auditeur est invité à entrer dans un monde, celui de l’artiste. C’est la première fois que mon matériel arrive à me faire une totale abstraction de ce qui m’entoure, il n’y a juste qu’a fermer les yeux, et se laisser porter.
Afin de profiter pleinement de ce moment d’écoute j’ai décidé de passer à mon compositeur favori de musique classique : Antonio Vivaldi. Le vinyl part sur un ton d’Hiver en Allegro non molto, le passage le plus grandiose.
Les violons, c’est ce qui fait la force de la musique de Vivaldi, et on peut clairement dire que ces Supravox leur fait honneur, grand honneur même.
Les cœurs sont superbes, plein de puissance, on sent la résonance sous nos pieds, puis tout s’arrête, seul subsiste une petite mélodie, pleine de vie, dynamique, accompagné par un violoncelle profond et chaud. D’autres violons prennent part, la musique s’intensifie, l’auditeur est transporté, assis sur un siège au Palais des Congrès en plein concert, on entend même les pages de partitions tourner.
Puis vient le couplet final, tout est là, puissant et majestueux.
Ce que je trouve formidable avec ces enceintes c’est leur capacité à nos projeter loin, la musique s’empare de nous, nous fait rêver, voyager.
