Résumé d’écoute :
Les propos suivants n’engagent que moi.
Je ne vous cache pas qu’il a fallu jouer du potentiomètre de volume pour permettre à la LS3/5A d’atteindre le même volume sonore. Il fallait le prévoir avec cette différence d’impédance.
L’ampli s'est bien acquité de la tâche. Même si je suis de ceux qui pensent que pour driver des LS3 il faut du tube.
J’ai été agréablement surpris par la 42 qui a montré d’incontestables qualités, avec une belle richesse de timbres.
L’écoute de cette 42 est de très belle facture, même si ont peu déplorer un grave écourté, similaire à la LS. Mais il ne faut pas perdre de vue que le volume de l’enceinte ne permet pas d’atteindre les tréfonds d’une Pétrel.
Tout comme la LS, ce qu’elle est capable de faire dans le registre grave, elle le fait bien…la LS donne plus de détails.
A bas volume, il est moins nécessaire de toucher au potard. Ce qui prouve que cette 42 a besoin de beaucoup de jus pour s’exprimer. Les différences s’estompent.
A bas volume, la 42 laisse percevoir des résonances de caisse. La LS est plus ciselée et précise. Quand on pousse un peu plus le volume, cette différence s’estompe.
La LS se montre plus linéaire. La 42 met en avant le registre médium. Sur les "quatre saisons" les violons sont projetés. Alors qu’avec la LS, tout reste à sa place.
Sur "The Wall", la 42 est un peu plus démonstrative. Toujours ce registre médium plus projeté.
En résumé, la LS3 se montre plus linéaire et plus ciselée. Même si la 42 détient une écoute très agréable, plus performante avec son registre médium plus présent, qui satisfera les adeptes de musiques plus modernes. Une enceinte réussie. Que je conseille pour se faire un petit système de qualité.
Maintenant, le résultat est en faveur de la LS3 à mes oreilles.
On ne détrône pas un mythe aussi facilement.
Merci de m’avoir lu !
