
Hier après midi, je me suis enfin décidé à essayer ces enceintes qui trainaient dans le grenier depuis un petit mois déjà. Il s'agit d'un modèle d'une marque qui m'était jusqu' alors inconnue : Pearl. Pour le néophyte que je suis, cela évoque pour moi un fabriquant de batterie de qualité, d'après ce que je sais.
Pearl 150 :





Esthétiquement, ces enceintes ne sont pas désagréables, elle sont assez banales, et leur look correspond tout à fait à ce que pouvait proposer la production de l'époque. La finition n'a cependant rien à voir avec mes Wharfedale modernes (normal me direz-vous ?). Il est clair qu'il y a un monde entre les deux, et l’ébénisterie de ces vieilles enceintes n'est pas très flatteuse.
Pour moi qui suis famillier des formats bibliothèque et colonne, la grosseur de ces Pearl m'empêche de les classer dans une catégorie en particulier. Ces deux grosses boites sont relativement lourdes, je dirais qu'une enceinte fait une dizaine de kilos environ.
Passons aux choses sérieuses : L'écoute.
Je ne m’étendrai pas beaucoup sur le sujet, car contrairement à beaucoup de membres de ce forum, les mots me manquent pour décrire l'impression que j'ai eu en entendant la musique jaillir de ces Pearl.
Pour le test, j'ai d'abord écouter un morceau de guitare acoustique, une reprise du thème de Dragon Ball Z ( ne riez pas svp )par Paolo Murillo, un guitariste Chilien très talentueux. L'écoute s'est révélée satisfaisante. Je dirais même que c'est sur ce morceau que les enceintes se sont montrées les plus convaincantes. Le haut médium et les aigus sont très plaisants, avec une belle précision. J'ai assez apprécié le rendu assez "clinquant" du son de la guitare.
Second morceau : Oooo, de Steve Vai ( ultra Zone, 1999). Ce morceau possède une rythmique à la guitare électrique assez grave. C'est à ce moment que les Pearl ont dévoilé leur talon d’Achille : un manque de basse évident, et j'ajouterai même un rendu désagréable dans la mesure ou la musique est quelque peu déformée par ce défaut. En contrepartie, à l'issue de l'écoute j'ai été conforté dans mon avis concernant les aigus qui se sont avantageusement démarqués durant le solo.
Pour finir cet essai, un morceau résolument métal : Sixpounder, du groupe finlandais Children Of Bodom ( Hatecrew Deathroll, 2003). A nouveau le boomer s'est montré dépassé, dans un morceau qui nécessite des enceintes aux graves convenables pour ne pas être restitué sous forme de bouillie sonore.
J'ajoute à cela que la spatialisation m'a paru assez bonne, en restituant une image stéréo correcte.
Bilan : Elles ne prendront pas la place de mes Diamond 10.2, mais j'ai cru voir les tweeters de ces dernières rougir en entendant le bon rendus de leurs concurrent de chez Pearl !